vendredi 9 décembre 2016

Un nouveau scandale !

EURIBOR : l'affaire

La Commission européenne vient d’infliger une amende de près de 500 millions d’euros à trois banques dans le cadre de la manipulation du taux Euribor.
 
Amende pour avoir participé à une entente visant à manipuler des taux de référence de l'euro. Ces trois banques font partie d'un groupe de sept établissements accusés de s'être entendus de 2005 à 2008 sur la fixation du taux interbancaire Euribor. Cependant elles avaient refusé négocier avec la Commission, contrairement aux autres.
Dans le détail, Crédit Agricole "CASA" devra s'acquitter d'une amende de 114,65 millions d'euros
Le Crédit Agricole aurait décidé de faire appel!
 
En attendant, cela risque de sentir mauvais pour notre intéressement et participation à venir.
Car, c'est nous, Caisses Régionales, qui allons encore devoir mettre la main à la poche !
 
Casa nous rassure, elle a déjà provisionné l'amende (aurait elle eu un doute sur la légalité de ce coup là?! )
 
 
 
 
 

 

vendredi 2 décembre 2016

Appel à la grève au Crédit Agricole Agen et Aquitaine

La CGT, FO, CFDT, et Sud appellent à un mouvement de grève ce vendredi 2 décembre, avec un rassemblement devant le siège du Crédit Agricole Lot et Garonne, en début de matinée.


Les syndicats entendent ainsi contester la mise en place d'une nouvelle organisation de son réseau d'agences dans les trois départements, Lot et Garonne, Gironde, et Landes.
"Pour une entreprise qui réalise plus de 120 millions d € de résultat net, qui perçoit près de 4 millions € d'aides publiques au titre du CICE, il n'y avait pas nécessité de mettre en oeuvre une politique visant à réduire l'emploi "
80 postes sont menacés de suppression ou de transfert total !
Les syndicats regrettent qu'un projet d'entreprise baptisé " Défis Aquitaine" se traduise par de la souffrance au travail pour les salariés, et du mécontentement pour nos clients.


 expliquent les syndicats.





jeudi 17 novembre 2016

Quelques Elus !!!


La vrai vie au Crédit Agricole !

C’EST ÇA, LA VRAIE VIE AU CREDIT AGRICOLE

  


  

JE SUBIS OU J’AI CONNAISSANCE QU’UN OU UNE SALARIEE SUBIT :
·         Des remarques désobligeantes,
·         Des allusions malveillantes,
·         Des gestes déplacés,
·         Un isolement,
·         Des compétences professionnelles sans cesse mises en doute de façon équivoque,
·         Des pressions incitant à la faute.
DE CE FAIT :
·         Je culpabilise,
·         J’ai le sommeil perturbé,
·         Je ressens une pression intense,
·         Je n’ai plus de motivation,
·         Je deviens dépressif….


QUE DOIS-JE FAIRE ?

VENEZ NOUS EN PARLER !
Ne signez rien, n’écrivez rien.

Exemple découvert par vos élus :
- Vous  êtes convoqués par votre DA, lors de l’entretien, vous vous apercevez que votre DR est présent.

- Lors de l’entretien, vous abordez ensemble l’atteinte de vos objectifs : vous vous défendez en mettant en avant la charge de travail, rdv prêt habitat, ……  et on arrive à vous  dire que vous êtes mal organisé(e), et  que le mieux est d’établir un plan de progrès…. Pour vous aider !!!

Et à partir de ce moment là, vous risquez d’entrer dans un engrenage,
N’oubliez pas que vous n’êtes pas responsables, c’est votre employeur qui est garant de votre santé.
Ne restez pas seuls, parlez en autour de vous,


Ne vous isolez pas, et faites appel à vos délégués du personnel !!! 

Un salarié sur deux en a plein le dos !

Bonne nouvelle ? Depuis deux ans, le bilan des accidents du travail se stabilise, selon les chiffres de l’assurance maladie publiés mardi.

En 2015, leur fréquence a même légèrement chuté de 0,3 %, avec une baisse plus marquée dans l’intérim (- 3,7 %), le BTP (- 2,6 %) et la chimie (- 2,5 %). Preuve que la prévention paye dans ces secteurs à risque.
De manière absolue, il convient plutôt de parler d’une stabilisation, le nombre total d’accidents du travail subissant une très légère hausse, avec 545 décès et près de 625 000 accidents en 2015, contre 621 000 en 2014. Le tout pour un coût de 3,6 milliards d’euros pour les entreprises.
Même tendance à la «stabilisation» concernant les accidents de trajet domicile-travail, qui connaissent une très légère hausse (87 838 en 2015). Quant au nombre de maladies professionnelles (50 960 en 2015, 381 décès), composées à plus de 87 % par les troubles musculo-squelettiques, il chute légèrement.
Si la situation s’améliore pour certaines professions, d’autres présentent des données préoccupantes. C’est le cas des services à la personne, qui connaissent une hausse de 3,4 % des accidents de travail. La faute, en grande partie, aux lombalgies. Représentant 20 % des accidents du travail et touchant un Français sur deux, pour un coût annuel d’un milliard d’euros, ces douleurs situées dans le bas du dos n’épargnent pas ces salariés, et notamment ceux réalisant des manutentions manuelles, cause d’un accident du travail sur deux.


mardi 8 novembre 2016

Les tarifs des banques en ligne augmentent...

Après avoir voulu conquérir les clients avec la gratuité,

La majorité des banque en ligne modifient leurs conditions de facturation à partir de 2017.

Axa Banque :
Aujourd'hui, les cartes bancaires sont facturées entre 28€ (electron) et 127€ (visa premier).
Elles sont remboursées partiellement ou totalement suivant le montant de dépense dans l'année (avec souscription d'un compte service).

En 2017, les cartes deviennent gratuites. Officiellement !!
Les cartes seront payantes sans une utilisation minimum de 900€ par trimestre.  

ING Direct :
En 2017, un minimum de revenu domicilié de 1200€ par mois sera nécessaire pour continuer à bénéficier de la gratuité.

Les banques en ligne vont devoir changer leurs modèles pour arriver à gagner de l'argent.
Elles vont se rapprocher progressivement des tarifications des banques traditionnelles.

vendredi 4 novembre 2016

La baisse artificielle du chômage et la montée réelle de la précarité

Globalement, le nombre de chômeurs, toutes catégories confondues A+B+C, augmente de + 0,8% sur trois mois et 0,9 % sur un an. Le total des catégories B + C est en augmentation constante (+ 1,4 % sur un mois, 4,2 % sur trois mois et + 6,1 % sur un an) pour atteindre presque 2 millions de personnes. 

Donc, c’est bien le travail précaire qui augmente et non le chômage qui baisse.

Certes, la catégorie A est à nouveau en baisse de 1,9 % sur un mois et 1 % sur trois mois mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Ainsi, les chômeurs de plus de 50 ans sont toujours au plus mal : plus 0,8 %sur trois mois et plus 2,4 %sur un an. L’effet du report de l’âge du départ en retraite continue de peser sur les chômeurs de plus de 60 ans dont beaucoup connaissent des fins de droits au chômage bien avant le départ en retraite.

Le plan 500 000 formations supplémentaires fait son effet : on constate l’augmentation du nombre de chômeurs en catégorie D de 6,8% sur trois mois ! Ces chômeurs qui passent en catégorie D ne sont pas sortis du chômage mais sont simplement des chiffres qui servent de référence.

Selon Pôle emploi, le nombre de reprises d’emploi au cours du 2ème trimestre 2016 est en hausse de 3,6 % par rapport au 2ème trimestre 2015. Cette hausse est à mettre au crédit du travail saisonnier qui prend de plus en plus de place dans les embauches utilisées par le patronat. Par ailleurs, cette hausse est inégale en fonction des âges puisque, pour les moins de 25 ans, il s’agit d’une baisse de 0,9 %. 

Cette évolution confirme la tendance ascendante de l’utilisation des contrats saisonniers par les travailleurs de plus de 50 ans et les retraités. Leur exclusion du monde du travail pour les uns et leurs faibles moyens de subsistance pour les autres font que ce phénomène s’amplifiera encore dans la période à venir.

Les contrats courts sont toujours de mise, l’activité réduite touche 34,4 % des inscrits dans les catégories A.B.C., c’est ainsi que les contrats intérimaires augmentent de 5,3% en un an. Le recours aux contrats à durée déterminée s’intensifie.

La nécessité de mettre en place une sur-cotisation sur les contrats courts est de plus en plus d’actualité. Les négociations sur l’assurance chômage doivent reprendre au plus vite, sur cette base, à l’opposé de ce que propose le Medef.

jeudi 13 octobre 2016

Réforme en perspective pour les travailleurs indépendants

Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale prévoit de nouvelles mesures pour les indépendants non salariés (non voté à la date du 13/10/2016).

- La création d'un régime unique de retraite pour les commerçant et les artisans en fusionnant les 2 régimes actuels.

- Une baisse de la cotisation maladie-maternité pour les faibles revenus.

- Une assiette de cotisation unique forfaitaire pour les 2ère année.

- un abattement supérieur des cotisations lors de la 3ème année.

mardi 4 octobre 2016

Banques : "bien maigre bilan" social du Pacte de responsabilité

Le syndicat national de la banque dresse un état des lieux chiffré et critique du Pacte de Responsabilité dans le secteur des banques commerciales. "Aucune amélioration ne s'est produite sur le front de l'emploi, malgré une très légère remontée des effectifs en 2015", à 201 000 personnes (600 de plus)

A périmètre constant, les chiffres sont en baisse.

"Les effectifs du secteur bancaire continuent de diminuer, sans qu'aucune mesure concrète ne soit prise en faveur des salariés qui restent et dont la charge de travail ne cesse de s'accroite, provoquant risque psycho-sociaux et burn-out".

Si vous vous sentez concernés par : une charge de travail élevée, recevez des mails concernant le taux de décroché, le résultat de l'agence à s1, s2, taux de remplissage de votre planning, etc ...

NE RESTEZ PAS SEULS, PARLEZ EN, nous sommes là pour vous défendre.

vendredi 30 septembre 2016

La fin de l'assurance emprunteur

Les députés ont voté le 29 septembre 2016, le droit de résilier l'assurance emprunteur chaque année.

Dans le cadre du projet de loi SAPIN II, les députés des différents partis politiques ont décidé de favoriser la concurrence.

Cette nouvelle loi va permettre à chacun de réaliser des économies sur ces assurances emprunteurs.

Les banques vont devoir s'adapter à cette nouvelle concurrence.

mardi 13 septembre 2016

Rappel : pour l'abrogation de la loi Tavail, Grève et Manifestation 15 Septembre

RAPPEL :
L’adoption de la loi EL KHOMRI ne nous fera pas renoncer.

TOUS en GREVE POUR L’ABROGATION DE LA LOI TRAVAIL.

Quelques dates :

* Angers :  10h30 place du Ralliement
* Cholet :   10h30 place Travot
* Saumur : 10h30 place Billange
* Segré :    10h30 place du Port

* Laval :    11h00 place du Jet d'Eau

* Le Mans : 14h30 Palais des congrès


lundi 12 septembre 2016

Indemnités prud'homales - Barème indicatif

Les dommages et intérêts versés à un salarié ne sont pas plafonné officiellement mais un barème indicatif est mis en place.

Barème qui va surement devenir la norme pour la fixation des dommages et intérêts.

Le barème prend en compte, l'âge, l'ancienneté et la difficulté de retrouver un emploi.

Il variera de 1 à 22,5 mois de salaire.

Le barème est inférieur au code de travail pour les licenciements abusifs, le code du travail stipule une indemnisation minimum de 6 ,mois pour un licenciement abusif et le barème prévoit 3-4mois pour un salarié avec 2 ans d'ancienneté.

Encore un pas de plus dans la perte de nos droits...

jeudi 8 septembre 2016

Client Express !!

Le digital, l'ouverture d'un compte courant et la souscription des services bancaires va être réalisés en 10 min. Top Chrono !

Actuellement, le temps d'ouverture d'un compte est d'environ 45 min.
L'ouverture du compte sur la tablette prendra 10min.
Il y a une remontée automatique des informations depuis les justificatifs fournis par les prospects et une certification automatique.

Une simplification des process et un gain de temps non négligeable pour les conseillers !

Les conseillers vont regagner du temps pour faire du conseil et non de l'administratif.

vendredi 26 août 2016

85 centimes d'erreur et un licenciement.

Auchan avait décidé de licencier une caissière pour une erreur de caisse de 85 centimes.
Elle était accusée de malversation  ayant gravement mis en cause la bonne marche de l'entreprise !
Auchan est proche de son argent, 85 centimes !

Après mobilisation de la CGT, un peu de médiatisation et une pétition des clients, la direction a décidé de réintégrer la caissière.

Selon Habib Hamdoud, délégué CGT, la Direction a voulu se débarrasser d'une salariée ayant de l'ancienneté, moins malléable que les jeunes embauchés.

jeudi 25 août 2016

Destination Italie..

Je ne parle pas des vacances... mais des banques italiennes.

Un article des Echos nous explique que les Banques d'Italie sont sous capitalisées et que les créances douteuses sont passées de 10% en 2009 à 28% aujourd'hui.

Le gouvernement italien a décidé de fusionné certaines banques afin d'augmenter leurs fonds propres.
Bruxelles encourage la titrisation des créances douteuses par un mécanisme de garantie publique payante négocié avec Bruxelles.

Les risques pour les autres banques européennes seraient d'être contaminé par la détention de dette subordonnée , de dette senior et surtout par une hausse généralisée des émissions de dette et donc du cout de financement.

Ne vous inquiétez pas CASA possède un peu de Cariparma, de FriulAdria et de Intesa Sanpaolo en Italie...

vendredi 5 août 2016

FIN DE GREVE EN GUADELOUPE

Depuis le début, nous suivons nos collègues guadeloupéens dans leur action :

Un protocole de fin de grève a été signé en Guadeloupe.

Bravo aux camarades guadeloupéens, qui, après 31 jours de grève, ont obtenu, dans le cadre de la rétribution globale:

- La conservation de la prime de vie chère
- Le paiement des jours de grève- Un accord d'intéressement.

Comme quoi la lutte paie, même s'il faut passer par des moments très difficiles.

jeudi 28 juillet 2016

Ne m'appeler pas COLLABO rateur...

Article de Gérard Filoche  - Inspecteur du travail - (Au boulot n°25)
La DRH : –  « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs…»
- Ah, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, ils ne sont pas déclarés ?
Mais non, bien sûr, ils sont salariés. Ici, dans l’entreprise, bien sûr
- Pourquoi vous les appelez collaborateurs ?
Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs…
- Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un« lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. Tout salarié est « subordonné ». On ne peut à la fois, être « collaborateur » et  «subordonné ». 
Monsieur l’Inspecteur on les appelle ainsi, par respect, pour les associer…
- Madame, le mot « collaborateur » n’existe pas une seule fois dans le Code du travail, restez donc sur un plan juridique, c’est clair : un « salarié » !
Mais enfin monsieur l’Inspecteur, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut.
- Madame, vous faites de l’idéologie. S’il vous plait, pas avec moi.
Comment ça ?
- C’est de l’idéologie que d’appeler un salarié « collaborateur ». Ça peut faire croire, qu’il est sur un pied d’égalité avec vous dans son contrat mais ce n’est pas le cas. C’est parce qu’il est subordonné qu’il a des droits. Le code du travail, c’est la contrepartie à la subordination. Supprimer la notion de subordination, ça enlève la contrepartie. Ça fait croire que dans l’entreprise, tous ont le même « challenge », le même « défi », sont dans le même bateau. Jusqu’à ce que le patron parte avec le bateau et que le salarié reste amarré sur le quai au Pôle emploi, et il s’aperçoit alors qu’il n’était pas collaborateur mais bel et bien subordonné… Le patron et le salarié n’ont pas les mêmes intérêts. L’un cherche à vendre sa force de travail le plus cher possible, l’autre veut la lui payer le moins cher possible.
Là, monsieur l’inspecteur, c’est vous qui faites de l’idéologie !
- Vous croyez ? Bon alors, je propose d’arrêter tous les deux, et pour nous départager, de nous en tenir au droit, au seul droit, donc on parle de « salariés » désormais. Uniquement.
Bien mais c’est dommage, j’utilise « collaborateur » parce que c’est valorisant…
- C’est vous qui le dites ! Vous ne vous demandez pas pourquoi on n’a pas mis le mot « collaborateur » en 1945-46 dans le code du travail ?
- C’est une question de génération…On n’a pas le même sens pour le même mot…
- C’est certain. « Collaborateur », c’est marqué d’infamie. On n’a donc pas la même approche. Allez, n’en parlons plus, mais encore une fois, soyez correcte : appelez vos salariés des salariés…
Gérard Filoche

dimanche 24 juillet 2016

3 motifs d'épargne.

L'INSEE vient de publier une enquête concernant les raisons d'épargner pour les français.

1ère raison : Une épargne de précaution pour 40% des français.
2ème raison : Préparer ses vieux jours... la retraite PS : penser au PERP ;-) quelques bâtons en perspectives...
3ème raison : et pour finir l'achat de sa résidence principale

N'oublions pas que 1/4 des français n'épargnent pas par manque de moyens.


jeudi 21 juillet 2016

Grève en Guadeloupe - Les clients peuvent dire Merci !


Petit message de la direction en faveur des clients.

Au mois de juillet les frais bancaires  c'est CADEAU !!!

mardi 19 juillet 2016

GREVE AU CREDIT AGRICOLE DE GUADELOUPE : ILS NE LÂCHENT RIEN !

GREVE AU CREDIT AGRICOLE DE GUADELOUPE : ILS NE LÂCHENT RIEN !

Le conflit social du Crédit Agricole interpelle et choque les consciences.
Et c’est aujourd’hui au tour du MEDEF, Oui le MEDEF Guadeloupe, d’interpeller la Direction du Crédit Agricole.
Une interpellation par laquelle le MEDEF Guadeloupe rappelle selon elle et avec un unique point de vue économique, l’origine de la prime des 40% de vie chère.
Il faut bien l’admettre, la Direction du Crédit Agricole aura su s’opposer à tous dans  sa tentative de remise en cause de la prime de vie chère en Guadeloupe et plus largement dans les DOM.
Aujourd’hui, la Direction du Crédit Agricole doit urgemment revenir à la raison, renoncer à ses plans de régression sociale que personne ne comprends en Guadeloupe  et que surtout 97% de son personnel n’accepte aucunement. Et enfin, la Direction du Crédit Agricole doit en tirer toutes les conclusions en indemnisant ses salariés de la période de gréve.
C’est cela le prix d’un « dialogue social apaisé » lorsqu’on est en tort et dans l’irrespect le plus total de « notre histoire ».

Maintien de la grève en Guadeloupe

Face à une grève de plus de 97% de ses salariés ayant débuté le 27 juin dernier, le Crédit Agricole remettant en cause l’acquis sacré qu’est les 40% en Outre mer, a trainé devant le Tribunal de Grande Instance 17 salariés dont 15 représentants du personnel au Credit Agricole de Guadeloupe.
C’est la somme de 30 000 euros d’astreinte qui a été demandé par le Crédit Agricole pour chasser de son « espace vert » les quelques 97% du personnel en grève, tous syndicats confondus. Au terme de l’ordonnance judiciaire, c’est tout de même une obligation d’expulsion assortie de la somme de 500 euros d’astreinte par jour de retard qui a été ordonnée le 08 juillet 2016 par le Tribunal Grande Instance de Pointe de Pitre. Ce, avec le concours de la force publique.
La CGTG dénonce l’instrumentalisation de la justice à l’encontre des Travailleurs défendant leurs conditions salariales.
Car c’est désormais le nouveau dialogue social mis en place par le Patronat en Guadeloupe : Casser les garanties collectives des salariés, les pousser à bout dans leur dernier retranchement pour ensuite les poursuivre en justice afin d’obtenir de lourdes condamnations pour casser la grève. Et obtenir ainsi leurs soumissions.
Il s’agit de faire en sorte que les travailleurs de la Guadeloupe deviennent des salariés pauvres, sans défense et par voie de conséquence sans aucun droit.
Cela a le mérite d’être clair : Les travailleurs sont attaqués frontalement. Il leur faut s’organiser, résister et répondre.
La situation sociale de la Guadeloupe ne peut se permettre la fin de la prime de vie chère de 40%, dont tous les salariés bénéficient de façon directe sur le bulletin de paie ou de façon indirecte par le flux économique produit et le maintien de l’emploi qu’elle génère notamment dans les entreprises de services et de commerce.
Sans ces 40% de vie chère, des restaurants, des coiffeurs, des sociétés de prestation de service, des commerces péricliteront. Faute du flux financier des 40% tournant en Guadeloupe et concourant fortement à son développement économique, des centaines d’emplois seront détruit. L’effacement des 40% serait alors fortement préjudiciable pour notre Pays Guadeloupe. La CGTG est donc à sa place auprès des Travailleurs, dans la lutte, pour la préservation des 40% de vie chère en Guadeloupe.

jeudi 7 juillet 2016

Crédit immobilier 100% en ligne

Le Crédit Mutuel Arkéa (Bretagne, Sud ouest et Massif Central) viennent de lancer la possibilité de souscrire  un crédit immobilier 100% en ligne.

De la simulation, à la signature électronique, avec le questionnaire de santé et le téléchargement des justificatifs.

Une assistance téléphonique de 7h à 23h, 7 jours sur 7.

Cette nouvelle offre permet de simplifier le process et rendre une partie de la charge administrative au client.

Que fait le Crédit Agricole, alors que nous pouvons mettre en place les questionnaires médicaux en ligne mais que nous sommes encore en réflexion...

En attendant, nous continuons à faire de l'administratif pour nos dossiers habitats et perdre du temps plutôt que de faire des rdv commerciaux.

mardi 5 juillet 2016

Grève en Guadeloupe

97% des salariés en grève au Crédit Agricole de Guadeloupe !

Toutes les agences sont fermées ainsi que le Siège,

Le mouvement a commencé lundi 27 juin et il est toujours en cours au 5 juillet...

Au menu : Disparition de prime, Manque de personnel, non remplacement des retraités, beaucoup de CDD, Charge de travail.

Les négociations n'avancent pas ou peu...

Une belle solidarité entre salariés !

samedi 2 juillet 2016

Amende pour la Banque Postale 1.5 million d'euro

La Banque Postale a vendu ds fonds commun de placement  Progressio et Progressio 2006, à échéance de 2014 et 2015
Ces fonds comportaient une garantie à échéance à 100%.
En 2011, la bourse a chuté et certains clients ont demandé le remboursement, remboursement à perte car avant l'échéance.
L'AMF reproche de ne pas avoir suffisamment informé les clients sur la perte lors des vente avant échéance, un conseil inadapté, et l'impossibilité de fournir le suivi des services fournis.

Continuons à faire correctement notre travail et à conseiller nos clients pour éviter tous litiges.

jeudi 30 juin 2016

Brexit, Good Bye

La sortie du Royaume Uni de l'europe...

David Cameron a annoncé sa démission en septembre, il débutera la sortie du Royaume uni de l' UE.
L'article 50 du traité de Lisbonne permet de quitter l'UE, le délais pour organiser le départ est de 2 ans.
Angela Merkel et François Hollande ont confirmé que les Anglais n'auraient pas les avantages de l'UE, Le Royaume Uni va devoir renégocié des nouveaux accords commerciaux avec l"ensemble des partenaires commerciaux.

A court terme, l'affaiblissement de la Livre Sterling, et le baisse des bourses est inévitable.

Les Banques Centrales ont les moyens de garantir l'accès aux liquidités et maintenir la stabilité financière.

La sortie du Royaume Uni pose une nouvelle étape dans le maintien de l'Union Européenne, La France et l'Allemagne vont devoir renforcer leurs coopérations. Certain pays pourrait être intéressés pour une Europe à la carte, contraire au principe de l'Union Européenne.

Côté britannique, rappelons que la décision de sortir de l’UE s’applique à l’ensemble du Royaume-Uni. Or l’Ecosse, majoritairement favorable au maintien dans l’UE, va certainement demander à Londres l’autorisation d’organiser un nouveau référendum sur son indépendance afin de pouvoir rester dans l’UE ; Londres pourra difficilement refuser. 
Ce référendum ouvrirait la porte à des revendications de même nature en Irlande du Nord et au Pays de Galles qui, même si elles ont très peu de chances d’aboutir, viendraient exacerber les tensions politiques nationales et menacer l’unité du pays. En outre, le parti conservateur, très divisé sur le scrutin, en ressort très affaibli, ce qui fragilisera le prochain gouvernement. Sans compter qu’en quittant l’Union, le Royaume-Uni voit son importance sur la scène internationale amoindrie.

mardi 28 juin 2016

Jacqueline et le bug informatique

Jacqueline, fidèle cliente de la Banque Postale depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Son ami a voulu faire un retrait avec sa carte, malheureusement la carte ne fonctionne pas..., interrogation de la personne à l'accueil de la Banque Postale, Jacqueline est morte enfin uniquement dans l'informatique de la Banque Postale car Jacqueline est bien vivante.

Son compte est bloqué, malgré "le bug informatique", personne n'arrive à lui redonner vie à la Banque Postale et elle ne reçoit plus de décompte, elle ne sait pas si les prélèvements sont payés et si elle touche sa retraite.

A 89 ans, Jacqueline doit se dire que l'informatique c'est bien mais qu'il faut des hommes derrières l'ordinateur pour réfléchir.


jeudi 23 juin 2016

On peut gagner !


Caïxa Geral de Depositos France (CGD)
Banque de l’Etat Portugais, succursale France

Des avancées :

Après 6 jours de grèves (intersyndicale CGT, F0, CFTC) les salariés de la CGD – plus de 500 salariés en France viennent d’obtenir plusieurs avancées.

Le protocole d’accord signé par les 3 syndicats de l’entreprise (Cgt, Fo, Cftc) compte 20 points avec augmentation des salaires, des effectifs et amélioration des conditions de travail.

- 140 euros bruts de salaires en plus chaque mois (valeur 1er juin 2016).

- Deux primes de 500 euros pour les Vacances (versée en juin) et pour Noël (versée en Novembre).

- Passage de tous les Directeurs d’agence adjoints à la catégorie « cadres ».

- Comptabilisation du temps de travail avec saisie informatique des heures d’entrée et sortie journalière des salariés d’agences. Les heures supplémentaires seront ainsi comptabilisées, payées ou récupérées au choix du salarié.

- Augmentation et adaptation des effectifs des services, agences et équipe volante en fonction des besoins au plus tard en décembre 2016.

- Fixation des niveaux de rémunération minimum pour chaque fonction pour décembre 2016.

- Fixation pour 3 ans du montant brut des indemnités de licenciement à 2,5 fois le montant prévu par la convention collective de la banque.

- Principe de transparence du mérite avec critères et chiffres

- Prise en compte de tous les temps partiels à 80% pour les agents âgés de plus de 58 ans.

Et aussi...Appréciation, plan de carrière, périodicité des révisions salariales, prime remplacement, traitement de certaines opérations... font également partie des points de ce protocole d’accord. Les jours de grève ne sont pas retenus et n’ont aucune incidence sur participation, intéressement, RTT, congés etc.

Les salariés de la « Caïxa » montrent ce qu’il est possible d’obtenir en se mobilisant tous ensemble.

Ce qu’ils ont obtenu est largement atteignable dans l’ensemble du secteur bancaire au vu de ses résultats et des versements de dividendes aux actionnaires.

mercredi 22 juin 2016

Super augmentation !

Salarié du CA : Ouah !!! Super ! Il parait qu’on a une augmentation de 10 % à partir du 1 er janvier 2017.

Conseil CGT  : Euh, pas tout à fait.

Salarié du CA : Ah bon ?

Conseil CGT : Tout d’abord, c’est 10 % des RCE.

Salarié du CA : Ah, c’est quand même bien.

Conseil CGT  : Oui, mais on t’en reprend par ailleurs.

Salarié du CA : Comment ça ?

Conseil CGT  : En fait, il s’agit d’une simple translation.

Salarié du CA : ça veut dire quoi ?

Conseil CGT  : Tu sais que ta rémunération globale annuelle est composée de six pavés :

Les RCE

Les RCI

Les RCC (compléments familiaux et autres)

La Prime Vacances

La REC

L’Intéressement et la Participation

Salarié du CA : Oui, je sais, et alors ?

Conseil CGT  : Alors la translation, ça veut dire que :

1) On ne touche pas à tes RCC

2) On augmente tes RCE de 10 %

3) On supprime ta prime vacances

4) On diminue ta REC de 30 %

5) On diminue ton intéressement et participation de 7%

6) Selon ta situation, on équilibre le tout en enlevant ou ajoutant des RCI

… et en échange :

Salarié du CA : Ouh là ! Ce n’est pas clair. J’y gagne ou j’y perd ?

Conseil CGT : En fait, ni l’un, ni l’autre. Suite à cette translation, ta rémunération annuelle nette restera la même. C’est ce qu’on appelle l’iso net.

Salarié du CA : Beh, il parait que ça coûte cher à l’entreprise pourtant ?

Conseil CGT  : Ce qui coûte à l’entreprise, c’est l’intégration de 7 % de l’intéressement et RSP car, sur cette partie, l’entreprise devra verser des cotisations sociales salariales et patronales. Cela représente environ 740 000 euros.

Salarié du CA : C’est sympa de la part de la direction.

Conseil CGT  : A’ cela, il faut ajouter 200 000 euros (100 euros par salarié et par an) pour la mutuelle.

Comme tu le sais, la loi oblige maintenant l’entreprise à payer 50 % d’un socle commun de ta mutuelle. Ce socle t’apportera moins de garanties mais te coûtera moins cher. Il te sera proposé, si tu le souhaites, de prendre une surcomplémentaire en option, que tu paieras bien sûr.

Salarié du CA : Ah oui ! Donc, au global, ça coûtera quand même 940 000 euros à l’entreprise.

Conseil CGT : La masse salariale (plus intéressement) annuelle de l’entreprise est de 128 millions
d’euros. Le coût représente donc 0,7 % de cette masse.

Mais, déjà, l’entreprise regagne environ 350 000 euros par le simple fait que la REC est souvent payée à plus de 100%. La base de REC étant moins élevée, à résultat égal, tous ceux qui feront plus de 100% toucheront moins qu’auparavant.

Salarié du CA : Ah oui ! Cela m’embête un peu parce que je suppose que mes objectifs ne vont pas diminuer, eux. Mais bon, si c’est décidé, c’est que ça doit être bien.

Conseil CGT  : De plus, depuis le 1 er avril 2016, l’entreprise bénéficie de nouveaux « allégements de charges ». Depuis 2015, des allègements de cotisations patronales existaient mais ne portaient que sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC. Maintenant, les cotisations d’allocations familiales payées par l’entreprise sont abaissées de 1,8 point à compter du 1er avril 2016 pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic.

On ne connait pas encore le montant du gain mais le tout devrait presque couvrir les 940 000 euros. Peut-être même plus.

Salarié du CA : AH, et bien tant mieux. Parce que c’est vrai que ça coûte cher les salaires. Il faut penser à la pérennité de l’entreprise quand même.
Par contre, pour ma rémunération à moi, donc elle n’augmente pas. Y a pas les 10 % d’augmentation, même pas ne serait-ce que 1 ou 2%. On m’aurait menti ?

Conseil CGT : Oui, je le crains.

Super désillusion !

mardi 21 juin 2016

Baisse des rendements des fonds en euro

Les fonds en Euro de l'assurance vie vont baisser dans les prochaines années,

Les taux d’intérêts proche de zéro ou négatifs, vont engendrer une forte baisse des taux des fonds euro.
Le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) demande au assureurs de modérer les rendements des fonds euro.

Le projet de Loi SAPIN II va renforcer les pouvoirs du HCSF, cette instance va pouvoir "moduler les règles de constitution et de reprise de la provision pour participation au bénéfices".
Ce fond de réserve sert d'amortisseur quand les rendements sont plus faibles.

Predica à fin 2013 (désolé les chiffres ne sont pas plus récent) avait une réserve de 1.12%, c'est à dire que Predica va avoir 1.12% de rendement à distribuer sur les 8 prochaines années.

Les obligations rentables des assureurs arrivent à échéances et les nouveaux placements sont beaucoup moins rémunérateurs.

Avec le projet de loi Sapin II, le législateur va pouvoir réduire la rentabilité des assurance vie afin de " préserver le système financier"... ou aider les assureurs a proposer plus d'unité de compte...




mardi 14 juin 2016

Au revoir mon joli Chèque


La durée des chèque va être réduite à 6 mois au lieu d'un an.

Les députés viennent de voter un article dans la loi Sapin II afin de réduire à durée de vie d'un chèque.

Les modifications rentrerons en vigueur à compter du 1 juillet 2017.

Les français utilisent de moins en moins les chèques, en moyenne 37 par an contre 0.38 pour les allemands.

La disparition progressive d'un moyen de moyen au profit de nouvelle façon de payer, carte bancaire, NFC, paiement avec son mobile...

vendredi 3 juin 2016

Conseil des prudhommes : fin de la justice pour TOUS !


La CGT vient de prendre connaissance du décret concernant la procédure prud'homale, qui fait suite à la loi Macron. Ce texte porte une grave atteinte au principe d'égalité des citoyens devant la justice, en évinçant, par la complexification de la saisine des conseils de prud'hommes, les travailleurs les plus fragiles qui auront les plus grandes difficultés à agir en justice contre leur employeur.

La mesure la plus symbolique de cette volonté de rendre la justice de moins en moins accessible réside dans l’instauration d’une procédure écrite complexe pour pouvoir commencer un procès devant les prud’hommes. Jusqu’à présent, cela pouvait se faire oralement en se présentant dans son conseil de prud’hommes.

Une nouvelle fois le gouvernement répond aux revendications du Medef et de la Cgpme qui demandaient la nullité de la saisine prud'homale si celle-ci n'était pas motivée ou accompagnée d'un certain nombre de pièces, alors que l'ensemble des organisations syndicales de salariés demandaient le retrait de cette sanction qu'est la nullité.

La CGT considère que par ce décret, le gouvernement et le patronat veulent empêcher le plus grand nombre de salariés de pouvoir saisir le Conseil de Prud'hommes et ainsi contribuer à faire baisser les demandes devant le conseil de prud'hommes, instaurant de fait une impunité patronale.

Pour la CGT, ce texte est contraire à la convention 158 de l'OIT qui dans son article 8 énonce qu’« un travailleur qui estime avoir fait l'objet d'une mesure de licenciement injustifié aura le droit de recourir à un tribunal » permettant à tous les travailleurs de saisir la justice.

Plutôt que de donner les moyens à la justice prud'homale et de permettre à ceux qui sont licenciés ou dont les droits ne sont pas appliqués (seuls aujourd'hui 23% des salariés licenciés contestent le motif de leur licenciement devant le CPH) et ainsi faciliter le respect des droits des salariés, le gouvernement préfère mettre des « bâtons dans les roues » des 700 000 salariés licenciés chaque année.

La CGT exercera tous recours contre ce texte attentatoire aux droits les plus élémentaires pour l'ensemble des salariés-justiciables. 

Montreuil, le 2 juin 2016.

Le début de la fin des banques en ligne gratuites

Ing Direct modifie sa politique tarifaire,

Après plusieurs années à offrir des services gratuits avec juste comme condition de gagner au minimum de 1200€ par mois sans obligation de verser son salaire sur le compte ING.
ING Direct modifie sa tarification, maintenant il faudra au minimum 3600€ de versement trimestriel ou 5000€ d’épargne (ou un prêt immobilier) à défaut le tarif sera de 5€ par mois.

La politique d'attirer des clients en vendant la gratuité des frais de banque va commencer à se réduire, les banques en ligne vont vouloir devenir les banques principales.
Quelle sera l'évolution de la relation avec leurs clients, vont'il subir de l'attrition ?
L'avenir nous le dira...

mercredi 1 juin 2016

Une semaine de rappel sur la loi El Khomri 5

Des suppressions d’emplois plus faciles, des possibilités nouvelles de prendre la porte !

Dans nos secteurs les plans de suppressions d’emplois, de départs volontaires etc se sont succédés depuis 25ans.
L’action syndicale, des décisions de justice ont permis des garde-fous. Ceux-ci ont permis la négociation de plans de sauvegarde de l’emploi ou d’accords sur l’emploi.

Ces garde-fous concernaient la justification économique, l’ordre des licenciements, le volontariat,
 l’absence de mobilité forcée, l’indemnisation du licenciement économique

Demain, avec la loi, les justifications économiques deviennent très larges, les juges n’auront aucun moyen de vérifier si les difficultés économiques sont créées artificiellement ou pas …

Les accords dits de « préservation » ou de « développement » de l’emploi ne seront plus limités aux entreprises en difficulté. Ces seuls motifs permettront d’imposer aux salariés la baisse des garanties prévues par leur contrat de travail (rémunération, temps de travail…). Si le salarié refuse de voir son contrat de travail modifié, il sera licencié selon les règles du licenciement pour motif personnel.

La « cause réelle et sérieuse » du licenciement sera impossible à contester devant le juge (à la différence du motif économique) puisqu’elle sera constituée par le refus du salarié de se voir appliquer l’accord. Cette disposition est pourtant en contradiction avec les normes internationales (convention 158 de l’OIT).

En cas d’accord modifiant les règles sur la mobilité, par exemple, le salarié qui refusera la mobilité proposée pourra être licencié pour « faute » et non plus avec les indemnités du licenciement économique (qui servait de base aux départs volontaires également).

C’est la porte ouverte au grand n’importe quoi avec les fermetures d’agences, les regroupements de services administratifs, de plateformes etc …

mardi 31 mai 2016

Une semaine de rappel sur la loi El Khomri 4

Heures complémentaires pour les salariés à temps partiel

Aujourd’hui : La règle de majoration des heures complémentaires actuelles :

- 10% dans la limité d’1/10ème des heures contractuelles

- 25% au-delà d’1/10ème.

Demain : Le taux de majoration des heures complémentaires sera de 10%.

Et pour les changements d’horaires des salariés(es) à temps partiel ils seront possibles dans un délai de 3 jours !

lundi 30 mai 2016

Une semaine de rappel sur la loi El Khomri 3

Pour les Congés payés

Aujourd’hui : la loi prévoit que l’employeur doit prendre en compte la situation familiale des salariés(es) pour définir les dates de congés payés. 1 mois avant le départ du ou de la salarié(e), l’employeur n’a plus le droit de changer l’ordre et les dates de départ.

Demain : la prise en compte de la situation de famille, ainsi que le délai d’un mois avant le départ en deçà duquel l’employeur ne peut modifier l’ordre et les dates de départ ne seraient plus que des dispositions « supplétives ». Elles pourraient donc être remises en cause par voie d’accord d’entreprise ou de branche.

Vous travaillez chez Axa et votre mari chez HSBC … les règles ne sont pas les mêmes … tant pis ! Ce qui n’était déjà pas toujours simple va devenir très difficile à gérer.

L’entreprise a ses impératifs !

dimanche 29 mai 2016

Une semaine de rappel sur la loi El Khomri 2

Sur le temps de travail, vous pourrez être amené à travailler jusqu’à 60 heures par semaine sans que le juge puisse évaluer les circonstances exceptionnelles et le repos journalier de 11 heures consécutives peut être fractionné pour les salariés au forfait qui télétravaillent !

Aujourd’hui il faut des circonstances exceptionnelles pour être amené à travailler 60 heures par semaine, et le juge peut statuer sur le caractère exceptionnel. Demain plus de contrôle du juge, les circonstances exceptionnelles risquent de devenir récurrentes. Avec le développement dans nos secteurs du numériques, les informaticiens ont du souci à se faire… mais pas qu’eux !

vendredi 27 mai 2016

Une semaine de rappel sur la loi El Khomri

Le renversement de la hiérarchie des normes ? quésaco ?

C’est ce que souhaitent les employeurs depuis toujours.

Lorsqu’ils ont négocié les conventions collectives de nos professions, ils le disaient déjà ! Plus d’accords d’entreprises, moins de règles professionnelles communes : tel a toujours été leur crédo. En vidant les accords de branche ou les conventions collectives, ils ont ainsi développé la négociation d’entreprise.

Sauf que la loi protégeait. Un accord d’entreprise ne pouvait pas être inférieur à la loi ou à l’accord de branche. Il ne pouvait que l’améliorer. Être en dessous n’était possible que dans certains cas, dérogatoires, et avec l’accord d’une majorité des syndicats.

C’est ce qui va sauter avec la loi El Khomri si elle passe. L’accord d’entreprise pourra être inférieur à un accord de branche ou une convention collective ou à la loi.

Pour la loi, ce sera plus simple puisque les mesures d’ordre public social seront rabotées au profit des accords d’entreprises. La loi ne prévoirait que des mesures « supplétives » en cas d’absence d’accord.

La hiérarchie des normes

Aujourd’hui : La loi prime sur l’accord de branche qui prime sur l’accord d’entreprise, sauf si l’accord de branche ou d’entre- prise sont plus favorables.

Demain : L’accord d’entreprise remplacerait la loi ou la convention collective même s’il est moins favorable. Ce principe s’appliquerait au début au temps de travail, et serait ensuite généralisé à l’ensemble du code du travail.

mardi 17 mai 2016

Loi El Khomri et le 49.3

Quand le gouvernement décide sans demander au peuple, ça donne le 49.3.

Le gouvernement va passer son texte grâce au 49.3.

Le texte va être étudié par le Sénat puis retour aux députés qui ont le dernier mots.

Peu d'espoir que les sénateurs puissent modifier le texte actuel et même si le sénat décide de modifier le texte, celui-ci sera amendé les députés.

Continuons à nous battre et à manifester car demain c'est la fin du droit du travail...

mercredi 4 mai 2016

Adieu, le billet de 500€

La Banque Centrale Européenne a décidé d’arrêter la production des billets de 500€.

Pourquoi ? Le billet de 500€ ne sert pas à payer mais à dissimuler le transfert d'argent.

1 millions d'euro en coupures de 500€ représente 2.2kg, qui rentre dans une housse d'ordinateur portable pour un transport facile...

Les allemands et les autrichiens avaient demandé la création de ce billet mais aujourd'hui plus de la moitié des européens n'ont jamais vu de billet de 500€.

Pour la BCE, l'avenir est dans les paiements dématérialisés et traçables.

mercredi 27 avril 2016

Loi travail Appel des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Jeudi 28, nous renforçons le mouvement !


Les nombreuses initiatives, grèves, manifestations et rassemblements qui se sont multipliés depuis le 9 mars renforcent la détermination des organisations syndicales de salarié(e)s, de lycéen(ne)s et d’étudiant(e)s à obtenir le retrait du projet de loi travail et gagner de nouveaux droits pour les salarié-e-s.

Le mouvement est majoritaire dans l’opinion. Le gouvernement doit enfin entendre ces revendications et cesser de répondre aux exigences du patronat.

Le rapport de force créé depuis le début du mois de mars a déjà obligé le gouvernement à quelques reculs par rapport au projet initial et à apporter des premières réponses aux organisations de jeunesse. Pour autant, le texte actuel, totalement inacceptable, est porteur de précarité et de reculs sociaux pour les travailleurs(euses) et la jeunesse.

Gagner le retrait du projet de loi travail est possible. La grève et les manifestations du 28 avril, le 1er mai seront un moyen supplémentaire pour avancer vers cet objectif. 

mardi 19 avril 2016

Et si vous étiez payé pour emprunter ?

C'est la bonne nouvelle qui arrive en ce moment à des clients Danois et Belges, 
Les emprunts à taux variable indexés sur Euribor commencent pour certains clients à devenir négatif.

C'est à dire que la banque vous paye pour votre emprunt, elle vous doit des intérêts !!!

Au lieu de payer 800€ tous les mois (hypothèse taux à 0%), par exemple vous allez payer 780€ de capital et la banque va prendre en charge 20€ de capital. Le crédit ne vous coûte rien et la banque vous donne de l'argent quand les taux deviennent négatifs.

Jamais les banques n'aurait pensé, il y a 4 - 5 ans que les emprunts à taux variables pouvaient passer à taux négatif.

Les Banques Françaises ont très peu de taux variables et le nombre de client qui vont en bénéficier vont être peu nombreux mais attendez vous à quelques clients qui vont en bénéficier cette année ou l'année prochaine.

lundi 18 avril 2016

Marion ou Marie... il faut choisir ! Travail ou identité !

Fin de sa période d'essai à cause de son prénom.
Marion travaille dans un service commercial où il y a une autre Marion, l'employeur lui demande d'utiliser un autre prénom (Marie) pour éviter toutes erreurs avec les clients.
Suite au refus de sa part de changer de prénom, l'employeur décide de la licencier durant sa période d'essai.
Marion pense que cette histoire de prénom est une fausse excuse pour ne pas être l'embauchée.
Si elle attaque son employeur, il faudra que son employeur prouve le préjudice avec ses clients.
Nous sommes à votre disposition pour tous problèmes au travail, non titularisation, discrimination, ...

jeudi 14 avril 2016

Les Salarié(e)s sont pressurés par la loi EL-Khomri et l'argent coule à flot dans les paradis fiscaux

L’évasion fiscale, c’est, pour l’estimation la plus basse, 25 000 milliards d’euros, soit : 15 fois le Produit Intérieur Brut de la France .


Et avec la loi travail, ce sont les salarié(e)s qu’on veut encore ponctionner !!!!!

11,5 millions de documents provenant de l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore pour extraire l’argent à l’imposition ou le blanchir, ont été analysés par des journalistes du monde entier.

Tous les pays sont concernés par la fraude, 214 000 entreprises, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques... 

Le projet EUREKA du Crédit Agricole SA, nous n'allons pas parler d’évasion fiscale mais ça coûte de l'argent à la CR, elle perd des bénéfices tous les ans et nous devons dire MERCI à nos Dirigeants.

Une "simplification" de la structure boursière CASA pour faire plaisir à la BCE ou aux actionnaires...

Nous vous laissons réfléchir sur ce projet, EUREKA, personne n'est capable de définir réellement les coûts directs et indirects, certaines informations du rapport d'expert indique que les CR seront perdantes mais comme CASA va peux être augmenté son dividende, tous le monde sera gagnant.
Avec des "peut être", nous serons tous gagnants avec le projet EUREKA.


ET L’ARGENT COULE A FLOT VERS LES PARADIS FISCAUXET L’ARGENT COULE A FLOT VERS LES PARADIS FISCAUX
ET L’ARGENT COULE A FLOT VERS LES PARADIS FISCAUX

jeudi 7 avril 2016

La révolution numérique, ou juste se rapprocher des besoins de nos clients

Article extrait du site www.creditagricole.info
Il y a la révolution numérique mais nos clients n'ont pas tous internet !
Une belle initiative pour fidéliser et renforcer l'image du CA sur son territoire.

Ca roule pour le Crédit Agricole en Lozère ! 

Lancée en 2014, la première agence mobile du Crédit Agricole du Languedoc avait pour objectif d’amener la banque au plus près des habitants des villages reculés de Lozère. Pari réussi avec 8 400 visiteurs montés à bord du camion spécialement aménagé en agence bancaire itinérante. 
Agence-mobile-Languedoc
L'agence mobile du Crédit Agricole du Languedoc renforce la présence de la Caisse régionale dans les zones rurales.
Ispagnac, Le Collet d’Eze, Le Pont de Montvert… Douze (onze en hiver) : voilà le nombre exact de villages de la Lozère qui bénéficient depuis juin 2014 d’une toute nouvelle agence bancaire du Crédit Agricole…
Et non des moindres, puisqu’il s’agit du tout premier camion-agence bancaire mobile du Crédit Agricole du Languedoc.

Renforcer la proximité du Crédit Agricole

Lancé à l’assaut des routes lozériennes, ce camion modernise et étend la présence du Crédit Agricole dans un département très rural. « Nous voulions aller au plus près des clients, y compris ceux qui habitent dans les villages reculés, et qui n’avaient accès pour la plupart d’entre eux à aucune permanence bancaire. Notre objectif était triple : renforcer à la fois notre proximité, notre accessibilité et notre présence », explique Roger Crueyze, représentant de la direction sur La Lozère au Crédit Agricole du Languedoc.
A bord du camion, qui assure dans chaque village des horaires de présence planifiés calés sur les horaires des marchés locaux, un conseiller spécialement formé à la conduite du véhicule. Les clients bénéficient, comme dans une agence bancaire classique, de deux espaces distincts, une salle d’attente pouvant accueillir trois personnes, et un espace bureau clientèle informatisé de près de 10 m2.

Une approche humaine complémentaire du digital

Hormis les espèces, dont la présence a été écartée pour des raisons de sécurité, toutes les opérations classiques sont offertes aux clients : dépôt de chèques, virements, commande ou retrait de chéquiers ou cartes bancaires, rendez-vous conseil sur l’épargne ou l’assurance… « Nous avons accueilli jusqu’à présent près de 8 400 visiteurs : des salariés, des retraités, mais aussi beaucoup de professionnels qui n’ont pas beaucoup de temps et sont ravis de cette présence rapprochée de leur banque ! », poursuit Roger Crueyze.
Une belle réussite en termes de fréquentation, due entre autre au lancement festif de l’agence mobile dans chacun des douze villages réunissant élus, clients et commerçants. « C’est le crédit Agricole qui vient au client et pas l’inverse. C’est une nouvelle manière, encore plus humanisée et conviviale, de faire notre métier, laquelle est au final très complémentaire de l’approche digitale », conclut Roger Crueyze.
 
SOURCES : http://www.creditagricole.info/fnca/ca10_1299267/ca-roule-pour-le-credit-agricole-en-lozere

mercredi 30 mars 2016

LCL annonce à son tour une réduction de son réseau d’ici 2019….. lui aussi !


Nul ne savait jusqu’où irait le mouvement de fermeture d’agences bancaires en 2014….

Ce mois ci, c’est au tour du LCL d’annoncer une réduction de son réseau d’ici 2019, mais en privilégiant les agences de grande taille.

Les raisons de ce mouvement sont multiples, évolution du comportement des clients, digitalisation des services bancaires.
Ensuite, la pression sur les marges des banques, liées aux taux bas, … Le but étant de baisser la structure des charges.

Mais Attention : ce mouvement implique de repenser tout le modèle d’interaction client, des agences revisitées comme lieux de vie pour ré- enchanter la relation client, déplacement à domicile uniquement pour des opérations particulières (héritage, investissement immobilier…).


Nos métiers changent ! En instances, nous, CGT, sommes toujours vigilants au « remaillage » effectué dans notre CR, qui d’après la direction est inévitable car il s’agit là de s’adapter aux demandes de nos clients. 
Mais, ….. qui dit remaillage, dit conditions de travail en évolution !