lundi 26 mars 2018

L’intervention des salariés de la Tour Eiffel fait reculer la direction

Alors que les ordonnances Macron tentent de vider les instances représentatives des personnels (IRP) de leur substance, les salariés de la Tour Eiffel ont obtenu satisfaction sur la quasi-totalités de leurs revendications.

Un climat social dégradé depuis plus d’un an, cumulé aux intentions de la direction d’instaurer un CSE « à la lettre », ont déclenché le mécontentement des salariés de la Tour. Sous la menace d’une grève, la direction a cédé sur la quasi-totalité des revendications CGT. 

Un accord a été signé garantissant :
- le maintien à 32 représentants du personnel, ce qui équivaut au nombre d’IRP d’une entreprise de 1 000 à 5 000 salariés, depuis les ordonnances — pour rappel, l’effectif de la Tour est de 315 ;
- un nombre d’heures de délégation identique ;
- l’annualisation et la mutualisation des heures de délégation des titulaires et des suppléants ;
- le maintien de la prise en charge par l’employeurs des expertises demandées par les IRP ;
- le report des élections à décembre 2018, malgré une tentative de la direction de les imposer en juin, période où les effectifs titulaires sont plus fluctuants.

Une belle victoire qui donne confiance en l’action collective et syndicale, à partager et faire connaitre auprès de nos bases, de nos syndiqués et au-delà ! Seul le rapport de force des salariés a une fois encore, permis d’inverser la volonté du gouvernement et du patronat. Rappelons que plus de 130 salariés de la Tour Eiffel sont syndiqués à la CGT

jeudi 22 mars 2018

Communiqué de presse / CGT Cheminot 20/03/2018

Face à une manifestation nationale unitaire des cheminots qui s’annonce importante, direction SNCF et gouvernement s’enlisent dans des stratagèmes qui doivent être connus de tous.

En effet, la direction SNCF a décidé d’afficher un plan de transport fortement dégradé sur certaines lignes et certaines régions. Elle vise en priorité les trains dans lesquels les manifestants ont fait des
réservations, mais elle bloque avec eux des milliers d’usagers.

Dégrader volontairement les conditions de transport alors qu’il est possible de faire autrement, relève d’une manipulation scandaleuse qui prend à partie les usagers et les citoyens en général.
C’est irresponsable et dangereux !

Comment la direction justifie-t-elle, par exemple, que sur l’axe Lyon- Paris, et alors que les ressources sont disponibles (7 conducteurs de TGV déclarés grévistes sur 160, contrôleurs disponibles et poste d’aiguillage tenu), elle fasse le choix de laisser les trains à quai ?

Des éléments similaires nous remontent de toute la France.

De plus, l’annonce de la fermeture des réservations sur les jours de grève prévus en avril interroge. Cela signifie que la direction SNCF s’apprête à refuser la négociation et donc à provoquer le conflit.
Pour rappel, le 8 février dernier, la CGT avait reporté sa manifestation nationale en raison de conditions climatiques qui compromettaient le bon déroulement de cette initiative, et qui aurait pu provoquer la pagaille dans les gares et dans les trains.
Nous constatons que face à des organisations syndicales responsables, la direction choisit de jeter de l’huile sur le feu. C’est une pratique indigne des pouvoirs publics.
Les cheminots et leurs organisations syndicales, ne sauraient être les boucs émissaires d’un gouvernement et d’une direction qui refusent d’entendre les propositions formulées notamment par la CGT, à travers un rapport sur l’avenir du service public ferroviaire, remis récemment
au Premier ministre.
Ils ne pourraient être tenus comme responsables de faits, de propos, ou d’absence de décisions qui ne viseraient qu’à ternir leur image alors même que l’exigence d’un débat public sur la SNCF est plus  que jamais nécessaire et d’actualité.

Le gouvernement et la direction doivent ouvrir des négociations sur la base des points revendicatifs portés par les cheminots à savoir :

• La concurrence ;
• La dette ;
• Le financement du service public ferroviaire ;
• Le statut de l’entreprise publique ;
• La réorganisation interne pour mettre fin à la gestion par activités ;
• La relance du fret et des TET ;
• La réinternalisation des charges sous-traitées ;
• Le statut des cheminots ;
• Droits et conditions sociales des cheminots ;
• Une CCN de haut niveau.

jeudi 15 mars 2018

Happii Horaires


HAPPII End ou pas…

Horaires ô désespoir…

Hédonisme, est une doctrine philosophique grecque selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance constituent l'objectif de l'existence humaine

Acrimonie, Mauvaise humeur qui s'exprime par des propos acerbes ou hargneux

Paralipse, Figure de rhétorique consistant à feindre de ne pas vouloir dire ce que néanmoins on dit très clairement et parfois même avec force

Phatique, Fonction du langage dont l'objet est d'établir ou de prolonger la communication entre le locuteur et le destinataire sans servir à communiquer un message.

Impédiment, Lourd et encombrant bagage qui ralentit la marche d’une armée

Impugner, Attaquer, combattre une proposition, un droit.

Happii, C’est le projet Agiléo,

« Innover pour des temps de travail à valeur ajoutée clients et salariés. »

Commencer par du temps de travail sans ajout serait un plus pour nous.

« La CR innove en lançant ce projet 100% collaboratif qui embarquera une centaine de personne, équipiers et clients.

Ce projet est sponsorisé par Patricia Guillot, Directrice RH, et mené par Hélène Turbe, responsable RH.

Il a pour objectif de s’interroger et de travailler sur nos pratiques d’horaires pour répondre au mieux au contexte concurrentiel et aux ambitions que nous nous sommes fixées en termes d’IRC et de parts de marché commerciales et financières.
Nous allons avoir besoin de vous. »

Le chantier des horaire est ouvert, celui-ci est soit disant collaboratif.

Dans les faits, il faut savoir que les horaires sont une prérogative unique de la Direction et que les organisations syndicales ne sont pas invitées à les négocier.

Il est à craindre que, de fait, la Direction souhaite aller vers des horaires imposés élargis et plus tardifs.

Le projet Happii n’est qu’un moyen de faire avaliser indirectement ce système par les salariés.
A bientôt pour de nouvelles infos autour de ce projet.

LES HORAIRES SONT UNE PREROGATIVES DE LA DIRECTION, QUEL QUE SOIT LE RESULTAT DES GROUPES DE TRAVAIL, 
LA DECISION APPARTIENT  A LA DIRECTION