vendredi 6 novembre 2020

RECONFINEMENT, CA NMP

 Comment se passe le reconfinement à CA NMP. nous vous relayons les infos de nos collègues .

Ce matin, nous avons eu notre réunion avec la DRH, suite à l'annonce de la 2ème période de confinement, faite par notre Président de La République.

Les informations de ce jour:

Le sujet principal était l'organisation mise en place pour cette 2ème période, pour les agences et unités.
Organisation mise en place: Quelle déception !!!!

Nous nous attendions à retrouver les mêmes mesures prises lors du 1er confinement, c'est à dire: moins d'ouverture au public, le retour des rotations (semaines paires et impaires), du travail à distance, etc....

Et bien NON.... c'est tout le contraire, on ouvre un peu plus aux clients, le travail à distance, bien que préconisé par le gouvernement ne sera pas ou peu mis en place à NMP.

Il faut savoir que ce qui diffère , c'est que nos enfants peuvent aller à l'école, donc fini les "garde d'enfants" qui ont "pollué" nos dirigeants et qui les ont forcé à accepter le travail à distance (il faut se souvenir que plus de 350 collègues en avaient bénéficié en Mars et Avril). Ce ne sera pas le cas aujourd'hui, à l'exception des salariés "fragiles" ( environ 40 à NMP).

Pour ce qui est des sites administratifs, le stock d'ordinateurs portables avoisine une trentaine pour les 4 sièges !!!!!!! Donc contrairement à l'annonce de notre DG......on ne verra pas de télétravailleurs à NMP !!!
Une communication doit nous parvenir mardi au plus tard pour "affiner" les procédures.

Notre DG communique le même jour sur les efforts qui sont encore demandés  à l'ensemble des salariés car nous sommes dans une entreprise reconnue d'utilité publique!!!
Vous trouverez ci jointe la copie de sa lettre ( pour ceux qui sont absents ce jour)....Bonne lecture !
Notre action de la journée : Qu'avons nous fait???

Nous avons envoyé à la DRH, le message ci dessous qui j'espère vous confortera dans l'idée que votre équipe CGT fait le maximum pour vous !!

Bonjour Mme LUSSON,

Suite aux échanges que nous avons eu ce matin, concernant la mise en œuvre d’une 2ème période de confinement dans notre entreprise, nous tenons à formaliser nos réflexions, nos craintes et demandes émises lors de cette séance.
Nous vous précisons que la lettre de notre Directeur Général de ce jour, ne répond pas aux inquiétudes sanitaires et financières des salariés, sachant que la 2ème vague est annoncée plus forte que la 1ère.

Nous vous rappelons que le protocole national en entreprise, actualisé au 29 octobre préconise que la poursuite de l’activité doit :
Mettre en œuvre des mesures de prévention visant à supprimer les risques à la source ;
Réduire au maximum les expositions qui ne peuvent être supprimées ;
Privilégier les mesures de protection collective ;
Mettre en place les mesures de protection des salariés.
C’est pour toutes ces raisons que nous demandons :

Que l’organisation des agences initialement prévues début novembre (avant le confinement) ne soit pas mise en place dans sa totalité;
Que les mesures présentées jeudi dernier en CSE sur l’accueil en agences soient reportées et/ou annulées, avec le retour de la table pliante, de la chaise et du plexiglas à l'accueil, la limitation du nombre de clients dans l’espace Libre-Service ;
Que le travail à distance ou télétravail soit réellement mis en place et priorisé à l’ensemble des salariés comme le souhaite notre Président de La République ;
Que la situation de nos collègues « fragiles » ou qui vivent au domicile d’une personne qui l’est, soit réellement prise en compte par des mesures spécifiques ;
Que la rotation d’équipe (agences/unités) soit mise en place, comme c’était le cas lors de la 1ère période de confinement ;
Que le challenge « assurances » soit mis en stand bye durant cette nouvelle période de confinement ;
Que tous les métiers « nomades » bénéficient de mesures sanitaires optimales ;
Etc...
 
Nous savons que les salariés ont la responsabilité de préserver leur propre santé et aussi la santé de leurs collègues de travail
MAIS également que s'il y a des contaminations au sein de l'entreprise, l'employeur peut être pénalement responsable des salariés qu'il n'a pas protégés. Il a une obligation de préserver la santé et la sécurité de ses salariés et donc peut être tenu responsable s'il n'a pas fait respecter les protocoles et a donc fait courir des risques à ses salariés.

Vous l’avez compris que nous souhaitons protéger tous les salariés et lever toute incertitude sanitaire et financière.

L’équipe CGT de NMP


mercredi 16 septembre 2020

Mobilisation confédérale du 17 septembre 2020

 


Jeudi 17 Septembre 2020 Grandes Manifestations dans toute la France, 

l'ensemble des salariés des secteurs publics et privés sont invités à prendre part aux diverses manifestations dans chaque département

                                        MOBILISONS NOUS !


jeudi 9 juillet 2020

Signatures Accords !!! Congé paternité de 5 jours

Bonjour à tous, 

Nous sommes heureux de vous annoncer que suite à notre demande et notre négociation, nous avons obtenu la création d'un congé paternité de 5 jours supplémentaires au 3 jours naissance et 11 jours légaux.

lundi 4 mai 2020

DECONFINEMENT 11 MAI 2020

Voici les propositions présentées à la Direction lors de la CSSCT exceptionnelle




PROPOSITIONS CGT EN VUE D’UN DECONFINEMENT PROGRESSIF
Pour CSSCT 29 Avril 2020

Contexte de notre démarche :
De longues semaines de confinement, avec des équipes A et B qui ne se croisent plus, mais qui restent en contact.
Un panorama de collègues très diversifié entre ceux qui sont en arrêt « personnes à risque », ceux qui sont en arrêt « garde d’enfants », ceux qui sont en lien avec la clientèle, et les salariés des sièges
Cette crise sanitaire fait apparaitre des risques :
·        Sanitaires bien sûr
·        Psychosociaux (situation personnelle, situation de certains clients fragiles)
Et comme cette crise sanitaire concerne tous les pays, tous les acteurs financiers de notre pays, etc., il n’y a pas de risque de compétitivité,
Notre démarche est de vous faire des propositions dans le double souci de la sécurité des salariés, et d’une reprise équilibrée de l’activité de l’entreprise.

Objectif de notre démarche :
Le plus important dans le prochain dé confinement, va être de tenir compte de tous les risques liés à cette pandémie, et d’y apporter une solution à la hauteur de l’importance de cette pandémie. (Risques recensés dans le DUER. Art R4121-1 du CT)
Le covid19 est un réel  danger, certaines règles plus rigoureuses doivent s’appliquer, notamment en matière de distanciation sociale, points et études sérieuses quant à nos modes de ventilation (sièges, agences) et de climatisation (grand nid à allergènes, et..virus ?!
En effet, les collègues ont besoin d’être rassurés, et pour cela ils ont besoins d’actions concrètes, et non pas des passages en force d’actions tels les poses de 10 j  de congés ;
Nos propositions :
·        Travaux main dans la main CSSCT/Cellule de Crise : qui connait mieux le travail et ses conditions de l’effectuer dans les meilleures conditions sanitaires que les élus qui sont sur le terrain, dans les agences et services des sièges

·        Travail quotidien : fourniture de Masques pour tous.  Distance sécurité pour les collègues en relation avec la clientèle.


·        Pas de RDV Physique en face à face sans plexiglas, ni masque

·        Pas d’obligation de RDV en face à face, tout pendant qu'un traitement ne sera pas reconnu comme efficace. Nous savons travailler par tel, mail, dépose Bam, simplissigne, etc.


·        Masque obligatoire pour les clients et les salariés en rdv présentiel. Priorité aux RDV téléphoniques.

·        Maintien du plexi à l’accueil et de la distanciation entre les clients

·        Rec gelée pendant cette période de confinement passée. Mais nos concurrents n’ont pas fait mieux que nous car plus confinés que nous. Donc pas de rattrapage sur les 2 mois passés. Soit par réduction des objectifs de 20% ou mieux bonus de 20% pour toutes les agences en reconnaissance de l'investissement de chacun pendant la période... Voir également pour cumul des deux sachant que l'activité économique et donc commerciale risque d'être fortement dégradée pour toute l'année...

·         Tps de travail. Juste équilibre entre confiance et contrôle. Moyens pour éviter l’épuisement professionnel.  Pour mémoire, nos collègues ont 10j de congés en moins

·        Tout le monde sur le pont : DA / ADA en face des clients : RDV, téléphone, production ... tous CONSEILLERS = 100% conseillers.


·        Les écoles rouvrent le 11 mai, mais n’est pas obligatoire, il aura des personnes qui vont encore garder leurs enfants après le confinement. Nous devons travailler à la meilleure façon de les accompagner c’est-à-dire en télétravail pour ceux qui le souhaitent. Et ne toujours pas avoir accès au chômage partiel.

·        Des collègues ont demandé à être en télétravail car ils avaient compris que l’arrêt pour garde d’enfants était limité ... pourquoi leur dire non

·        Pour les salariés des sièges, qui bricolent depuis plus de 6 semaines pour un repas, proposer soit la possibilité de recevoir des tickets restaurants, ou permettre aux restaurants de notre entreprise de « mettre à disposition » des plateaux repas. Cela permettrait de remettre un soupçon d’activité à nos restaurants d’entreprise (financièrement, socialement, etc.)

·        La climatisation : aucune certitude, mais avec les beaux jours, le rôle des systèmes de ventilation et de climatisation de nos espaces sur les sites sièges doit être étudié de près. Nous demandons que chaque salarié des sites sièges soient équipés de masques afin de travailler en toute sécurité tant que le rôle du système de ventilation soit mis hors de cause.


·        Ne pas appliquer le point 2 de l’accord concernant les 5 jours d’AJC pour le mois de juin. En effet, les collègues sont usés, et ont été plus sollicités ces 6 semaines, entre travail, télétravail, garde d’enfants et situations personnelles familiales

·        Soutien psychologique pour chaque collègue qui en a besoin.

Ce déconfinement, pour qu’il soit efficace tant en image donnée à nos clients, tant en matière de sécurité pour les collègues, doit être fait progressivement, peut être en 1er temps en conservant les équipes A et B et conservant le télétravail (les équipes informatiques ont fait beaucoup de travail dans ce sens et continuent d’ouvrir des outils et transactions), puis une reprise progressivement.
Nous savons tous que le travail tel que nous le faisions avant la pandémie nous ne pourrons pas revenir comme avant. C’est la raison pour laquelle la CGT propose des solutions dans le juste équilibre : continuité de l’exercice de nos métiers pour notre entreprise / maintien de la sécurité de chacun d’entre nous.


mardi 7 avril 2020

Covid19 - RTT - accord de branche

Covid19 - 5 jours de RTT - 5 jours de congés légaux, voir plus...

L'urgence est de sécuriser le personnel et leur donner confiance en l'avenir à travers des mesures de soutien, et de reconnaissance des efforts fournis en cette période difficile.

Mais, pour le Crédit Agricole, l'accord national signé par les OS "CGC-SNECA, CFDT et FO" , c'est 5 jours de RTT pour le mois d'avril, 5 jours en mai et surement 5 jours en juin.... au cas où.
Au principe de maintien de la rémunération conventionnelle. =>  peine maximale pour les salariés.

La CGT refuse de signer un accord vous imposant jusqu'à 15 jours de congés (RTT et CP) en moins, mais la CGC-SNECA, la CFDT et FO estiment surement que vous êtes en vacances chez vous durant le confinement ???

La prime annoncée par le Gouvernement, vous pouvez l'oublier, le Crédit Agricole assure votre salaire à 100% donc pas de prime. Enfin il ne faut pas oublier que notre PNB est principalement du récurrent,  soit nous sommes en arrêt maladie (prise en charge MSA 50% du salaire), soit maintenant en télétravail (donc normal que nous soyons payé à 100%)

Merci qui?

Prenez soin de vous - Courage.


Négociations nationales covid19 concernant les congés et la rémunération :

Les principales dispositions de l'accord:

Un accord de la branche Crédit Agricole (Caisses Régionales et entités rattachées CATS, CAGIP, CA-Titres, FNCA, IFCAM…) a été conclu ce matin 2 avril,  après la parution des ordonnances et décrets récents. Il est conclu pour une période courant jusqu’au 31 mai.
Les principales dispositions sont les suivantes:
Le préambule énonce les 3 logiques mises en oeuvre : Protection, Solidarité, Équité, et affirme la notion de discernement pour les mesures rendues possibles par les textes légaux, et cet accord.

le nombre de jours (CP et AJC) qui peuvent être imposés (y compris ceux posés depuis le 16 mars) pour tous les salariés,  sur avril et mai, sera limité à 10 (5 en avril et 5 en mai) – les Compte Epargne Temps ne sont pas concernés. Si le confinement continuait en juin, les CR pourront imposer à nouveau 5 j AJC acquis supplémentaires. Les CR gardent la main pour modifier les jours posés sur toute cette période avec un délai de prévenance de 1 j
l’accord pose le principe du maintien de la rémunération conventionnelle pour tous les salariés dont l’organisation du travail est impactée par la crise sanitaire jusqu’à fin juin, quelle que soit leur situation. La Rémunération Extra Conventionnelle et l’Intéressement dépendent totalement des accords locaux. Il sera nécessaire de faire préciser les mesures dans chaque entité. L’accord rappelle que les CR veilleront, autant que possible, dans le cadre de leurs dispositions locales, à neutraliser l’impact de ces périodes sur REC et INT

sur l’acquisition des jours de CP et AJC pendant ces périodes: Pas de changement pour les salariés présents ou en télétravail, en équipe alternante et disponibles par exemple – Pour ceux qui sont en arrêts spécifiques « crise sanitaire » les CP continuent à être acquis (pas les AJC au titre de l’équité), et pour les salariés en « arrêt maladie » au sens médical du terme, c’est la même chose, pas de changement.

L’accord indique aussi clairement que les CR n’auront pas recours au chômage partiel (activité partielle).

L’accord ne se positionne pas sur la situation particulière des salariés en arrêts garde enfants ou pour pathologies dites à risques (Ald), et l’obligation de prendre des congés. Ils peuvent donc faire le nécessaire pour continuer à bénéficier de ces dispositions. Légalement, personne ne peut dire aujourd’hui qu’un employeur pourrait imposer à ces salariés de suspendre leur arrêt de travail pour poser des congés ou AJC…
Par contre certains salariés « aidants familiaux » ou conjoints de personnels de santé, ou avec conjoint « à risques » , ne sont pas couverts par les arrêts « Covid-19 », ni par cet accord, et pas forcement par un arrêt de travail classique.
Des solutions locales sont peut-être possibles.



mardi 24 mars 2020

COVID 19 - 2eme semaine de confinement

COVID 19 - 2nde semaine de confinement.

Le gouvernement a déterminé que la banque est un secteur d'activité indispensable à la nation, tels magasin d'alimentation, pharmacies...

Vous vous êtes tous organisés et hormis certaines agences compromises, les autres points de ventes principaux restent ouverts.

Nous remercions la DRH qui permet aux parents de garder leurs jeunes enfants sans diminution de salaire, de permettre aux personnes "fragiles" de rester chez elles, étant en arrêt.

Pour celles et  ceux des équipes A et B, si vous rencontrez des difficultés dans l'exercice de votre métier, n'hésitez pas à nous remonter vos problématiques. Ne restez pas isolés.

En effet, tous les 2 jours en moyenne, l'ensemble de vos élus CSE rencontrent la DRH en audio, lors de CSE/CSSCT exceptionnels, afin d'échanger et de remonter ces difficultés. Le GHA en est un exemple...

Il n'est toujours pas question de droit de retrait car la direction estime mettre tout en oeuvre pour protéger ses salariés, ex GHA, et installation de "plexiglas" prochainement au niveau des postes d'accueil.

Prenez soin de vous et de vos proches!

lundi 23 mars 2020

Covid-19 - Gestion de la crise

Bonjour à tous,

Quelques informations sur la gestion de la crise au Crédit Agricole :

- Ouverture des agences de 10h à 12h avec rideau fermé
- 2 équipes de 3 personnes par semaine en alternance 1 semaine sur 2

Nous demandons l'ouverture du télé-travail pour continuer à traiter nos mails et demandes clients depuis notre domicile.

Nous aimerions avoir des gants pour l'accueil et du désinfectant ce qui nous parait être le minimum pour notre sécurité sanitaire.


mardi 10 mars 2020

Communiqué Droit social

Take eat easy, Deliveroo, Uber

Les plateformes ne sont pas au-dessus des lois !
Mercredi  4 mars, la Cour de cassation a décidé de requalifier le contrat d’un chauffeur VTC qui travaillait pour Uber en contrat de travail, reconnaissant ainsi l’existence du lien de subordination unissant le chauffeur à la plateforme. Elle a mis en évidence l’impossibilité, pour le chauffeur, de décider librement des conditions d’exercice de sa prestation, notamment de ses tarifs, ou de se constituer une clientèle, ainsi que le pouvoir de sanction de la plateforme. La Cour de cassation a même souligné que la possibilité de se connecter quand on le souhaite, sans sanctions, n’empêchait pas la requalification.
Après l’arrêt Take Eat Easy en 2018, c’est la seconde décision que la Cour de cassation rend à propos des plateformes. Cette décision intervient juste après la condamnation de Deliveroo, le mois dernier, par le conseil des prud’hommes de Paris dans une affaire semblable de requalification. Là encore, la brèche s’agrandit, montrant, une fois de plus, que les plateformes ne sont pas au-dessus des lois.
La pression juridique qui pèse sur les plateformes peut être transformée en moyen de lutte par leurs travailleurs et travailleuses. La CGT soutient ainsi celles et ceux qui souhaitent faire de la requalification un outil pour conquérir de nouveaux droits.
Elle soutient également celles et ceux qui souhaitent s’organiser pour améliorer les conditions de travail imposées unilatéralement par les plateformes. Car, lorsque les plateformes contournent les lois, c’est tou.te.s les travailleur.euse.s qui sont attaqué.e.s dans leurs droits !
De plus en plus de travailleurs et de travailleuses exerçant pour les plateformes numériques s’organisent en syndicats CGT pour faire valoir leurs droits, gagner des garanties, porter des revendications. Nous encourageons à amplifier cette démarche.

vendredi 6 mars 2020

Journée de la femme, 8 mars 2020

Cher.es camarades,

Vous trouverez ci joints les tracts fédéraux et UGICT pour la journée de lutte pour les droits des femmes du 8 mars.

Le 8 mars étant un dimanche de nombreuses initiatives auront lieu en territoire entre le 5 et le 8 mars.

Cette année, cette journée revêt un caractère particulier dans la période de lutte que nous vivons depuis plusieurs mois.

Vous le savez toutes et tous, tout le monde y perdra avec ce projet mais contrairement aux dires du gouvernement ce seront encore une fois les femmes les grandes perdantes.

Alors on lâche rien et  pour le 8 mars on sera nombreux et nombreuses à manifester.

Bien fraternellement




mardi 3 mars 2020

Communiqué de Presse CGT - suite au 49-3

Faute de convaincre, le gouvernement choisit la contrainte et le passage en force !

Samedi, à la suite d’un conseil des ministres annoncé comme dédié aux mesures de prévention contre le coronavirus, on apprenait que le président de la république et le 1er ministre choisissaient d’utiliser l’article 49-3 de la constitution dans le but de couper court aux débats contradictoires à l’assemblée nationale concernant le projet de réforme sur les retraites.

Profiter d’un problème sanitaire grave pour essayer de régler en catimini un conflit social majeur, est pour le moins surprenant voire franchement indécent.

Une nouvelle fois et comme le dénonce la CGT depuis des mois, le gouvernement affiche sa conception du dialogue et de l’écoute ... alors qu’il devient compliqué de contesté le rejet massif de ce projet de loi par une très grande majorité de l’opinion publique.

Nous sommes bien loin des déclarations présidentielles concernant un soi- disant acte 2 du quinquennat.

Dans la même idée, le premier ministre persiste et signe en écrivant samedi aux organisations syndicales un courrier vantant sa réforme, son esprit d’ouverture et la prise en compte des revendications syndicales dans son projet de loi. INCROYABLE !

Comment dans ces conditions, donner du crédit aux futures « concertations » gouvernementales ?

Face à un tel mépris de la démocratie, la CGT appelle à une riposte massive dans la continuité des mobilisations débutées le 5 décembre. Elle appelle l’ensemble du monde du travail, les retraités et la jeunesse à participer à des rassemblements dès aujourd’hui devant les lieux de pouvoir, symbole de la république mise à mal.

Elle appelle avec l’intersyndicale à faire de la journée du mardi 3 mars, une grande journée de grève et de mobilisations contre ce déni de démocratie.

lundi 2 mars 2020

Retraite 49-3

Bonjour,
Le gouvernement impose le silence à l'Assemblée Nationale.
Il accuse les oppositions d'obstruction alors que les parlementaires de sa majorité perdent leurs nerfs et insultent les opposants.
Il reprend son texte et le modifie à sa guise pour soumettre une autre version au Sénat.
La bataille n'est pas finie : une majorité de citoyens est opposée à son projet et une majorité encore plus large est opposée au passage en force.
Allons chercher les opposants, allons convaincre !
Aujourd'hui de nombreux rassemblements sont organisés, partout, en fin de journée (vers 18h souvent), devant les Préfectures ou les Centres de SECURITE SOCIALE.
Nous devons y participer et faire grossir les rangs.

Coralie Ghirardi
DSN UNECCA, 



mercredi 26 février 2020

Retraite - Proposition de La CGT

Vous trouverez ci-dessous une courrier adressé au 1er Ministre par Philippe Martinez concernant des propositions pour la réforme des retraites.



vendredi 21 février 2020

Ubérisation à la Caisse d'Epargne

Lors de son CSE du 30 janvier 2020 la Direction de la Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire a
présenté son projet : « Banquier & Entrepreneur ». Ce projet invente le métier de « Conseiller Indépendant Local (CIL) », mandataire exclusif de la caisse d’épargne. La Caisse d’Épargne
Bretagne pays de Loire uberise le métier de conseiller bancaire.

Le Conseiller indépendant Local :

- Sera payé uniquement à la commission.
- Devra développer le fonds de commerce qui reste la propriété de la caisse d’épargne.
- Ne bénéficiera pas du statut ni des accords collectifs de l’entreprise.
- Devra prendre en charge ses cotisations sociales et l’entretien de ses bureaux.
- Devra avoir au moins 3 agréments : intermédiaire en opérations de banques et services de paiement,
conseiller en investissement financier et mandataire d’intermédiaire en assurance.

Un danger pour la clientèle comme pour le CIL.

La rémunération uniquement au commissionnement fera passer la vente de produits rémunérateurs avant le devoir de conseil.
Une mise en danger du conseiller, qui aura toutes les contraintes sans statut protecteur, mais il sera « indépendant » et libre de travailler 24h/24.

Pourquoi un tel projet coté direction ?

Bien évidemment le premier argument est la digitalisation.
Sans oublier la concurrence, la règlementation, les conditions de marché, le coût de l’entretien des agences, la satisfaction clientèle. Tout le discours habituel pour expliquer qu’il est nécessaire de faire des économies.
Mais aussi : des difficultés pour fidéliser nos collaborateurs et attirer de nouveaux talents. Des difficultés pour constituer et stabiliser les équipes notamment dans les zones rurales.

La CGT a des propositions :
Augmentation réelle des salaires, reconnaissance des connaissances compétences et qualifications, évolution de carrière, socle social performant, augmentation des effectifs, formation professionnelle tout au long de la carrière et réelle égalité entre les femmes et les hommes.

Les organisations syndicales ont demandé la tenue d’un comité de groupe extraordinaire.
La direction de BPCE refuse.

Aujourd’hui la Caisse d’Épargne Bretagne Pays de Loire « Ubérise » le métier d’employé
de Banque, demain ce sera chez vous.

Rejoignez-nous pour défendre vos emplois.

vendredi 31 janvier 2020

Réforme des retraites, étude d’impact

Réforme des retraites, étude d’impact… Incompétence avérée ou mensonge d’État ?

PUBLIÉ LE 30 JAN 2020
 
TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.
Le gouvernement a fourni son étude d’impact (plus de 1 000 pages) de la réforme des retraites. On ne peut que s’interroger quant à son contenu. Les chiffres et les projections faites dans ce document, pour la plupart, confirment une régression sociale d’ampleur. Pour une partie de l’étude, se pose la question de la compétence de ceux qui l’ont instruite – à moins que ce soit délibérément une nouvelle étape d’intox et de mensonge du gouvernement. 

Pour exemple
L’Âge pivot de 64 ans a bien disparu, mais apparaît dans la loi et l’étude « l’âge d’équilibre » à 65 ans et qui pourra augmenter au fil des générations futures. 
L’étude offre également des projections sur le Smic. Celui-ci augmenterait de 53,3 % entre 2025 et 2040. Formidable, sachant qu’il n’a augmenté que de 26,4 % entre 2005 et 2020 (belle promesse ou mensonge, comme l’augmentation des salaires des enseignants ?)… Le gouvernement, qui n’a jamais concédé un coup de pouce au Smic, aurait-il changé d’avis ? 
Montant de la décote : 5 % disent-ils, mais avec leur mode de calcul, un salarié né après 1975, au salaire moyen, percevra 8,5 % de moins s'il part à 64 ans que s'il était parti à 65. C’est 18,8 % s'il part deux ans avant, 30 % trois ans avant et c’est encore pire pour la génération 2003… Vive l’âge d’équilibre !
Dispositif longue carrière : « On ne touche à rien »a promis le gouvernement, si ce n’est de ramener l’âge de départ à 62 ans avec une décote de 5 % par année de départ avant l’âge d’équilibre – la décote s’appliquant à vie bien sûr, ne faisons pas les choses à moitié. 
Le gouvernement impose que la part de PIB consacrée aux retraites n’aille pas au-delà de 14 %. Admettons, si ce n’est qu’elle est ramenée à 12,9 % avec leur formule de calcul – donc une baisse. Sachant que le nombre de retraités augmente, pas besoin d’avoir fait math sup pour en déduire qu’il y aura forcément une baisse des pensions. 
Vous avez dit réforme juste, solidaire et équitable ?

jeudi 23 janvier 2020

Mobilisation 24 janvier 2020


Mal-être au travail au Crédit Agricole Anjou Maine


Depuis longtemps, la CGT dénonce les déviances managériales qui existent dans l’entreprise et le mal être croissant des salariés.

A chaque fois, la Direction nous répond par le déni.

Or, il s’avère que nous ne sommes pas les seuls à faire ce triste constat sur ces conditions de travail dans l’entreprise.
Ainsi, nous avons eu récemment (courant décembre 2019) connaissance d’un courrier d’alerte en date du 5 Avril 2019 de la part de la Médecine du travail à destination de la Direction du CAAM.

Nous vous en restituons le corps du texte ci-dessous :

« En tant que médecin spécialiste en santé au travail, je vous confirme être très inquiet par l’apparition de pathologies en relation avec des risques psycho-sociaux au sein du CAAM.

Comme je vous en ai déjà informé au cours de différents entretiens que nous avons pu avoir, mes observations cliniques au cours des entretiens individuels sur demande des salariés ainsi que d’autres éléments concordants tels que des arrêts de travail de longues durées, mises en inaptitudes, augmentation du nombre de consultations de médecine du travail sur demande m’incitent à vous alerter.

En effet, selon les données dont je dispose, concernant les salariés que j’ai eu l’occasion de voir personnellement et selon les données recueillies auprès de ma consœur le Dr X, j’ai connaissance d’une douzaine de personnes exprimant une souffrance au travail sans localisation particulière, sur les 2 départements que nous avons en charge : la Sarthe et la Mayenne.

Ce que les salariés remontent :

-          Une prise en considération médiocre des efforts et des résultats.
-          Les salariés se plaignent d’une faible autonomie
-          Une pression importante concernant la vente ou le placement de « produits »
-          Globalement une communication limitée, avec notamment difficultés de progression des remontées de la base vers la hiérarchie : les directeurs d’agence, ou responsable RH, celle-ci étant peu conciliante lorsque les salariés expriment (éventuellement par notre intermédiaire) le désir d’une pression moindre et/ou d’un reclassement dans la structure.
-          Un discours dévalorisant de la part de supérieurs hiérarchiques : exemple : « Tu as eu un PEL soldé aujourd’hui, tu ne quitteras pas l’agence sans en avoir placé un autre… » avec des injonctions paradoxales : par exemple des directives incitant à consacrer de l’énergie et du temps à une tache déterminée et des reproches lorsque certains autres objectifs n’ont pas été atteints en raison du temps consacré à satisfaire ces directives.
-          Un certain nombre de salariés expriment leur impression « qu’il faut faire du ménage «  et qu’on les pousse à la démission.
-          Par ailleurs, il y a peu de suite aux demandes de rupture conventionnelle du contrat de travail, ce qui incite les salariés  à se tourner  vers une démarche de mise en inaptitude.
-          Les demandes de mutation sur une autre agence lorsqu’elles interviennent dans le cadre d’une mauvaise entente dans le milieu de travail se soldent fréquemment par des propositions qui impliquent un éloignement majeur du lieu de travail.
-          Les horaires seraient fréquemment imprévisibles, avec un temps croissant consacré aux réunions.
-          Enfin, plusieurs salariés m’ont dit avoir perçu un tournant au moment du changement de directeur de région ce qui se serait produit en Janvier 2017.

Les conséquences de ces données en termes de santé peuvent être graves et difficiles à prévoir.
La conséquence la plus immédiate étant une augmentation du nombre des mises en inaptitude.
Les désordres psychologiques encourus étant de loin les conséquences les moins apparentes et probablement les plus graves.

Il n’y a pas pour le moment de déclaration en maladie professionnelle, je rappelle que, en matière de risque psycho social, cette démarche doit faire l’objet accord de la CRRMP (Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles), mais c’est bien évidemment une cause de doublement des indemnités de licenciement pour inaptitude.

Je me permets de vous rappeler vos responsabilités en tant qu’employeur, en matière d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux et votre « obligation de sécurité et de résultats » contractuelle, selon la Cour de Cassation, quant à la protection de la santé physique et mentale des salariés que vous employez. »

L’inspecteur du travail en date du 19 aout 2019 précise que le CSSCT et le CSE doit être informé de ce courrier…

Cette communication aurait dû parvenir dans les délais les plus brefs à la CSSCT et aux membres du CSE, c'est-à-dire dès Avril 2019 !

Il n’en a rien été !!!

Nous considérons qu’il s’agit d’une volonté manifeste de verrouiller l’information, contrairement aux dires de la Direction, il n’y a pas de transparence…

Nous sommes proches du délit d’entrave dans le fonctionnement des instances.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation, ne restez pas isolé, ne culpabilisez pas,
Vous n’êtes pas seul,  nous sommes à votre écoute.