vendredi 31 janvier 2020

Réforme des retraites, étude d’impact

Réforme des retraites, étude d’impact… Incompétence avérée ou mensonge d’État ?

PUBLIÉ LE 30 JAN 2020
 
TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.
Le gouvernement a fourni son étude d’impact (plus de 1 000 pages) de la réforme des retraites. On ne peut que s’interroger quant à son contenu. Les chiffres et les projections faites dans ce document, pour la plupart, confirment une régression sociale d’ampleur. Pour une partie de l’étude, se pose la question de la compétence de ceux qui l’ont instruite – à moins que ce soit délibérément une nouvelle étape d’intox et de mensonge du gouvernement. 

Pour exemple
L’Âge pivot de 64 ans a bien disparu, mais apparaît dans la loi et l’étude « l’âge d’équilibre » à 65 ans et qui pourra augmenter au fil des générations futures. 
L’étude offre également des projections sur le Smic. Celui-ci augmenterait de 53,3 % entre 2025 et 2040. Formidable, sachant qu’il n’a augmenté que de 26,4 % entre 2005 et 2020 (belle promesse ou mensonge, comme l’augmentation des salaires des enseignants ?)… Le gouvernement, qui n’a jamais concédé un coup de pouce au Smic, aurait-il changé d’avis ? 
Montant de la décote : 5 % disent-ils, mais avec leur mode de calcul, un salarié né après 1975, au salaire moyen, percevra 8,5 % de moins s'il part à 64 ans que s'il était parti à 65. C’est 18,8 % s'il part deux ans avant, 30 % trois ans avant et c’est encore pire pour la génération 2003… Vive l’âge d’équilibre !
Dispositif longue carrière : « On ne touche à rien »a promis le gouvernement, si ce n’est de ramener l’âge de départ à 62 ans avec une décote de 5 % par année de départ avant l’âge d’équilibre – la décote s’appliquant à vie bien sûr, ne faisons pas les choses à moitié. 
Le gouvernement impose que la part de PIB consacrée aux retraites n’aille pas au-delà de 14 %. Admettons, si ce n’est qu’elle est ramenée à 12,9 % avec leur formule de calcul – donc une baisse. Sachant que le nombre de retraités augmente, pas besoin d’avoir fait math sup pour en déduire qu’il y aura forcément une baisse des pensions. 
Vous avez dit réforme juste, solidaire et équitable ?

jeudi 23 janvier 2020

Mobilisation 24 janvier 2020


Mal-être au travail au Crédit Agricole Anjou Maine


Depuis longtemps, la CGT dénonce les déviances managériales qui existent dans l’entreprise et le mal être croissant des salariés.

A chaque fois, la Direction nous répond par le déni.

Or, il s’avère que nous ne sommes pas les seuls à faire ce triste constat sur ces conditions de travail dans l’entreprise.
Ainsi, nous avons eu récemment (courant décembre 2019) connaissance d’un courrier d’alerte en date du 5 Avril 2019 de la part de la Médecine du travail à destination de la Direction du CAAM.

Nous vous en restituons le corps du texte ci-dessous :

« En tant que médecin spécialiste en santé au travail, je vous confirme être très inquiet par l’apparition de pathologies en relation avec des risques psycho-sociaux au sein du CAAM.

Comme je vous en ai déjà informé au cours de différents entretiens que nous avons pu avoir, mes observations cliniques au cours des entretiens individuels sur demande des salariés ainsi que d’autres éléments concordants tels que des arrêts de travail de longues durées, mises en inaptitudes, augmentation du nombre de consultations de médecine du travail sur demande m’incitent à vous alerter.

En effet, selon les données dont je dispose, concernant les salariés que j’ai eu l’occasion de voir personnellement et selon les données recueillies auprès de ma consœur le Dr X, j’ai connaissance d’une douzaine de personnes exprimant une souffrance au travail sans localisation particulière, sur les 2 départements que nous avons en charge : la Sarthe et la Mayenne.

Ce que les salariés remontent :

-          Une prise en considération médiocre des efforts et des résultats.
-          Les salariés se plaignent d’une faible autonomie
-          Une pression importante concernant la vente ou le placement de « produits »
-          Globalement une communication limitée, avec notamment difficultés de progression des remontées de la base vers la hiérarchie : les directeurs d’agence, ou responsable RH, celle-ci étant peu conciliante lorsque les salariés expriment (éventuellement par notre intermédiaire) le désir d’une pression moindre et/ou d’un reclassement dans la structure.
-          Un discours dévalorisant de la part de supérieurs hiérarchiques : exemple : « Tu as eu un PEL soldé aujourd’hui, tu ne quitteras pas l’agence sans en avoir placé un autre… » avec des injonctions paradoxales : par exemple des directives incitant à consacrer de l’énergie et du temps à une tache déterminée et des reproches lorsque certains autres objectifs n’ont pas été atteints en raison du temps consacré à satisfaire ces directives.
-          Un certain nombre de salariés expriment leur impression « qu’il faut faire du ménage «  et qu’on les pousse à la démission.
-          Par ailleurs, il y a peu de suite aux demandes de rupture conventionnelle du contrat de travail, ce qui incite les salariés  à se tourner  vers une démarche de mise en inaptitude.
-          Les demandes de mutation sur une autre agence lorsqu’elles interviennent dans le cadre d’une mauvaise entente dans le milieu de travail se soldent fréquemment par des propositions qui impliquent un éloignement majeur du lieu de travail.
-          Les horaires seraient fréquemment imprévisibles, avec un temps croissant consacré aux réunions.
-          Enfin, plusieurs salariés m’ont dit avoir perçu un tournant au moment du changement de directeur de région ce qui se serait produit en Janvier 2017.

Les conséquences de ces données en termes de santé peuvent être graves et difficiles à prévoir.
La conséquence la plus immédiate étant une augmentation du nombre des mises en inaptitude.
Les désordres psychologiques encourus étant de loin les conséquences les moins apparentes et probablement les plus graves.

Il n’y a pas pour le moment de déclaration en maladie professionnelle, je rappelle que, en matière de risque psycho social, cette démarche doit faire l’objet accord de la CRRMP (Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles), mais c’est bien évidemment une cause de doublement des indemnités de licenciement pour inaptitude.

Je me permets de vous rappeler vos responsabilités en tant qu’employeur, en matière d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux et votre « obligation de sécurité et de résultats » contractuelle, selon la Cour de Cassation, quant à la protection de la santé physique et mentale des salariés que vous employez. »

L’inspecteur du travail en date du 19 aout 2019 précise que le CSSCT et le CSE doit être informé de ce courrier…

Cette communication aurait dû parvenir dans les délais les plus brefs à la CSSCT et aux membres du CSE, c'est-à-dire dès Avril 2019 !

Il n’en a rien été !!!

Nous considérons qu’il s’agit d’une volonté manifeste de verrouiller l’information, contrairement aux dires de la Direction, il n’y a pas de transparence…

Nous sommes proches du délit d’entrave dans le fonctionnement des instances.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation, ne restez pas isolé, ne culpabilisez pas,
Vous n’êtes pas seul,  nous sommes à votre écoute.

lundi 6 janvier 2020

Bonne Année 2020

Au nom de la CGT du Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine, nous tenons à vous souhaiter une belle et heureuse année 2020.

L’année 2019 a été difficile pour les salariés du Crédit Agricole de l'Anjou et du Maine à cause de plusieurs réorganisations, ainsi que par l'activité soutenue pour laquelle les moyens humains n'étaient pas adaptés. Cela a engendré stress, fatigue, tensions pour les collègues sans véritable reconnaissance.

Malgré le pessimisme récurrent chaque année de la Direction, les résultats financiers de l'entreprise s'annoncent encore bons.

2019 a été marquée par une enquête Ambiance Confiance - IER, aucun résultat à ce jour... c'est étrange... n'hésitez pas à nous remonter vos verbatims par mail, courrier, ou en direct avec vos élus.

Pour 2020, l'actualité sociale et économique sera une nouvelle fois dense et complexe.
La nouvelle réforme des retraites nous annonce une baisse drastique de nos droits et un départ de plus en plus tard, une retraite par points pilotée et gérée uniquement par l'Etat.

La perte progressive de nos acquis (Sécurité sociale, chômage, retraite...) ne permettra plus à chacun de se soigner, ou d'avoir le temps de chercher un nouveau travail suite à un licenciement, ou rupture conventionnelle collective.

Concernant la Caisse Régionale, lors du 1er semestre 2020,  les négociations principales concerneront la mise en œuvre de 100% Conseiller, des horaires de travail pour les réseaux spécialisés sans concertation (Happii), le forfait jours et la négociation de l’enveloppe annuelle de RCI.
Lors du second semestre, seront abordés notamment l'égalité professionnelle, la parentalité, les relations professionnelles, l'accompagnement RH dans le cadre de la mobilité.



L'équipe CGT du Crédit Agricole Anjou Maine vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2020, année qui sera encore marquée par notre engagement syndical aux côtés des salariés.