mardi 16 janvier 2018

Réponses Délégués du Personnel - Janvier 2018

1) LA BANQUE VERTE, LE RETOUR ? 

Dans le cadre de la COP21, le Crédit Agricole a décidé d’amplifier son engagement de « financements verts » et la réalisation de ces opérations se fera au moyen de crédits et d’obligations. Un communiqué précise cependant que le Crédit Agricole exclut désormais du financement des projets polluants « les hydrocarbures les moins performants sur un plan énergétique et les plus impactants pour l’environnement » comme par exemple les gaz ou pétroles de schiste dont l’exploitation occasionne un torchage ou une évaporation excessifs. 
Sans saisir toutes les subtilités techniques, nous comprenons cependant que certains projets moins polluants, mais polluants quand même, continueront d’être financés. 
Plutôt vert pâle comme engagement ! Ce qui nous interpelle est que ces « financements verts » vont être réalisés via des obligations (green bonds), qui finissent généralement par entrer dans la composition de fonds que nous devons proposer à nos clients. 
Il serait dommageable que ceux-ci aient le sentiment d’avoir été trompés s’ils devaient s’apercevoir qu’ils ont financé des projets pas très verts, au travers de leur investissement dans un fonds qu’ils croyaient être à vocation écologique. 
Quelle assurance avons-nous que cela ne se produira pas ? 

Réponse :
À travers différents projets, le Groupe s’est engagé dans la réduction et la compensation de l’ « empreinte carbone ». CASA est un des leaders mondiaux des green bonds pour le financement de ces projets avec impact bénéfique pour les populations. CASA prévoit 100 milliards d’euros de financements verts dans le monde d’ici 2020 et le réseau français devrait doubler le niveau de financement des énergies renouvelables dans le même temps. 
La direction ne veut pas qu’un procès d’intention soit fait au Crédit Agricole pour une éventualité qui ne devrait pas se produire. Nous avons cependant encore le souvenir des Subprimes ou bien des fonds ciblant des denrées alimentaires dans lesquels le Crédit Agricole prétendait ne pas être présent et qui nous ont pourtant coûté à l’époque et financièrement et en termes d’image. Mieux vaut prévenir… 

2) RETOUR VERSEMENTS CPA NON AJUSTÉS 

Lors de la mise en place du traitement des versements d’espèces par CPA, un retour sous enveloppe était effectué à l’agence en cas d’écart de monnaie constaté (pièces dégradées, étrangères …). 
Il semble que ce ne soit plus le cas et lorsqu’un client verse par ce moyen des pièces trop usagées pour être utilisées, il n’y a ni crédit sur son compte ni retour du versement. Cette gestion est-elle confirmée ? 
Que doit-on faire en cas de réclamation du client ? 

Réponse :
En cas d’écart constaté pour ce motif, le renvoi de la BRINK’S vers l’agence n’est pas systématique. Lorsque les pièces sont trop usées, elles sont retirées de la circulation et aucune régularisation n’est effectuée pour un montant inférieur à 5 euros. 
Si une réclamation est faite par un client pour un montant supérieur à 5 euros, il faut consulter la liste des écarts que la BRINK’S nous envoie par mail, puis effectuer la régularisation correspondante. 

3) LA VALSE DES PORTEFEUILLES 

Comme évoqué lors du dernier DP, de nombreux clients, partis en Banque Privée lors de l’affectation initiale faite souvent sans concertation, se retrouvent aujourd’hui réaffectés vers leurs anciens conseillers car leurs besoins ne correspondaient pas à la définition du profil de la Banque Privée. L’absence de concertation a conduit à cela… les conseillers en place auraient pu l’éviter ! 
Et maintenant ces clients réaffectés nous font part de leur surprise en disant : « je ne suis plus assez bien pour la Banque Privée ! » 
Que pensez-vous de cette façon de procéder qui consiste à ne pas utiliser les connaissances des conseillers et de la gêne que cela peut procurer pour trouver une réponse valorisante pour tout le monde ? 
Cela a-t-il été corrigé partout pour cette nouvelle réaffectation de clients vers la Banque Privée ? 

Réponse :
Le constat sur la qualité des portefeuilles est partagé avec les DA Banque Privée, mise en œuvre en juillet 2017. 
En effet un certain nombre de clients ne répondaient pas ou plus aux critères de la Banque Privée. 
Les remarques émises sont prises en compte pour la future fiabilisation. La direction reconnait que la 1ère affectation des portefeuilles n’a pas été d’une très grande qualité et semble-t-il ne renouvellera pas cette façon de procéder…
Une actualisation du portefeuille est normale afin de s’adapter aux clients. 
Les conseillers restent les mieux à même de déterminer les profils des clients à gérer. 
Ils ne sont pas bons que pour faire les objectifs et sont aussi capables de déterminer le potentiel de leurs clients. La confiance est une marque aussi de reconnaissance ! 

4) PREDICA, ENCORE UNE AMÉLIORATION ! 

Pourquoi ne peut-on plus traiter directement un rachat sur un contrat joint ? 
Il faut refaire du papier et… attendre. 

Réponse : 
Il s’agit d’une évolution suite à E28, pas d’une amélioration. Prédica ne peut pas donner de visibilité sur une future évolution. 
Encore une évolution en marche arrière, les conseillers non avisés de ce dysfonctionnement et les clients sont à nouveau les victimes des performances informatiques de Prédica. 

5) CLIMATISATION IRREVERSIBLE 

La climatisation réversible permet d’assurer aussi bien le chauffage que la climatisation mais notre système n’offre visiblement pas suffisamment de souplesse. La sensation de froid ou de chaleur n’est en effet pas identique pour tous et si les bureaux sont individuellement équipés d’un boitier de mesure, celui-ci ne permet aucun réglage permettant de corriger même légèrement la température. Dans les Locaux de Gestion de Valeurs ou Enceintes Techniques Sécurisées, la clim se met même parfois à déverser de l’air frais alors que la température extérieure est proche de zéro. 
C’est peut-être bon pour l’informatique des automates, mais beaucoup moins pour les salariés qui en assurent les arrêtés et les chargements. 
Une autonomie dans le réglage individuel de la température des bureaux serait souhaitable afin d’améliorer le confort des personnes qui les occupent.

Réponse :
Des différences techniques existent entre le siège et le réseau et ce sujet immobilier du chauffage constitue pour la CR un gros chantier de l’année 2018. Un organe de pilotage devrait permettre à terme d’adapter la température à distance et des tests sont en cours sur 2 agences. 

6) QUAND L’ÉCRIT DEVIENT NUMÉRIQUE..

Nos clients reçoivent une OST avec une mention à signer mais la validation est possible uniquement par internet ou par téléphone pour le client. 
Encore une aberration pour nos clients entre un courrier qui demande à être signé et une validation uniquement possible à distance. 
La nouvelle procédure du 7 décembre 2017 indique pour les OST : « Si client non présent mais bordereau de réponse signé : le conseiller appelle Fil Bourse et indique Appel Fil Bourse le __à__h__ + signature et nom du conseiller. 
Mise en GED manuelle dans courrier client ». Quelle différence dans la traçabilité entre l’enregistrement du conseiller dans ATA directement (ancienne procédure) et un appel sur Fil Bourse par le conseiller ? 
Encore une façon de compliquer le fonctionnement alors que nous pouvions valider directement les OST sur notre poste de travail. Quel temps perdu en administratif… un appel téléphonique et une numérisation… 
Avant de lancer des nouvelles procédures, une étude des impacts pour les agences en matière de process doit être réalisée ! 

Réponse :
Il n’y a pas d’aberration pour le client, soit il répond lui-même soit il dépose le courrier et le conseiller doit appeler Fil Bourse. 
Les ordres de bourse simples et les ordres de bourse OST sont bloqués car il n’y a pas de distinction pour ATA. Les conseillers n’ont plus accès aux validations d’OST mais nous n’avons toujours pas d’explication compréhensible. 
En effet le rappel sur les ordres de bourse en agence diffusé par COMMEO indique que l’habilitation ATA est fermée depuis le 1er janvier avant de préciser qu’elle reste ouverte pour des cas d’exception. Il faudrait juste savoir pourquoi on ne peut pas y accéder.