jeudi 28 juillet 2016

Ne m'appeler pas COLLABO rateur...

Article de Gérard Filoche  - Inspecteur du travail - (Au boulot n°25)
La DRH : –  « Bonjour Monsieur l’inspecteur, je vous présente mes collaborateurs…»
- Ah, vous avez des gens extérieurs à l’entreprise, ils ne sont pas déclarés ?
Mais non, bien sûr, ils sont salariés. Ici, dans l’entreprise, bien sûr
- Pourquoi vous les appelez collaborateurs ?
Mais on les appelle comme ça, ce sont des collaborateurs…
- Mais, Madame, vous savez ce qui caractérise un contrat de travail, c’est un« lien de subordination juridique permanente ». Je parle en droit. Tout salarié est « subordonné ». On ne peut à la fois, être « collaborateur » et  «subordonné ». 
Monsieur l’Inspecteur on les appelle ainsi, par respect, pour les associer…
- Madame, le mot « collaborateur » n’existe pas une seule fois dans le Code du travail, restez donc sur un plan juridique, c’est clair : un « salarié » !
Mais enfin monsieur l’Inspecteur, on a le droit d’appeler nos… nos collaborateurs comme on veut.
- Madame, vous faites de l’idéologie. S’il vous plait, pas avec moi.
Comment ça ?
- C’est de l’idéologie que d’appeler un salarié « collaborateur ». Ça peut faire croire, qu’il est sur un pied d’égalité avec vous dans son contrat mais ce n’est pas le cas. C’est parce qu’il est subordonné qu’il a des droits. Le code du travail, c’est la contrepartie à la subordination. Supprimer la notion de subordination, ça enlève la contrepartie. Ça fait croire que dans l’entreprise, tous ont le même « challenge », le même « défi », sont dans le même bateau. Jusqu’à ce que le patron parte avec le bateau et que le salarié reste amarré sur le quai au Pôle emploi, et il s’aperçoit alors qu’il n’était pas collaborateur mais bel et bien subordonné… Le patron et le salarié n’ont pas les mêmes intérêts. L’un cherche à vendre sa force de travail le plus cher possible, l’autre veut la lui payer le moins cher possible.
Là, monsieur l’inspecteur, c’est vous qui faites de l’idéologie !
- Vous croyez ? Bon alors, je propose d’arrêter tous les deux, et pour nous départager, de nous en tenir au droit, au seul droit, donc on parle de « salariés » désormais. Uniquement.
Bien mais c’est dommage, j’utilise « collaborateur » parce que c’est valorisant…
- C’est vous qui le dites ! Vous ne vous demandez pas pourquoi on n’a pas mis le mot « collaborateur » en 1945-46 dans le code du travail ?
- C’est une question de génération…On n’a pas le même sens pour le même mot…
- C’est certain. « Collaborateur », c’est marqué d’infamie. On n’a donc pas la même approche. Allez, n’en parlons plus, mais encore une fois, soyez correcte : appelez vos salariés des salariés…
Gérard Filoche

dimanche 24 juillet 2016

3 motifs d'épargne.

L'INSEE vient de publier une enquête concernant les raisons d'épargner pour les français.

1ère raison : Une épargne de précaution pour 40% des français.
2ème raison : Préparer ses vieux jours... la retraite PS : penser au PERP ;-) quelques bâtons en perspectives...
3ème raison : et pour finir l'achat de sa résidence principale

N'oublions pas que 1/4 des français n'épargnent pas par manque de moyens.


jeudi 21 juillet 2016

Grève en Guadeloupe - Les clients peuvent dire Merci !


Petit message de la direction en faveur des clients.

Au mois de juillet les frais bancaires  c'est CADEAU !!!

mardi 19 juillet 2016

GREVE AU CREDIT AGRICOLE DE GUADELOUPE : ILS NE LÂCHENT RIEN !

GREVE AU CREDIT AGRICOLE DE GUADELOUPE : ILS NE LÂCHENT RIEN !

Le conflit social du Crédit Agricole interpelle et choque les consciences.
Et c’est aujourd’hui au tour du MEDEF, Oui le MEDEF Guadeloupe, d’interpeller la Direction du Crédit Agricole.
Une interpellation par laquelle le MEDEF Guadeloupe rappelle selon elle et avec un unique point de vue économique, l’origine de la prime des 40% de vie chère.
Il faut bien l’admettre, la Direction du Crédit Agricole aura su s’opposer à tous dans  sa tentative de remise en cause de la prime de vie chère en Guadeloupe et plus largement dans les DOM.
Aujourd’hui, la Direction du Crédit Agricole doit urgemment revenir à la raison, renoncer à ses plans de régression sociale que personne ne comprends en Guadeloupe  et que surtout 97% de son personnel n’accepte aucunement. Et enfin, la Direction du Crédit Agricole doit en tirer toutes les conclusions en indemnisant ses salariés de la période de gréve.
C’est cela le prix d’un « dialogue social apaisé » lorsqu’on est en tort et dans l’irrespect le plus total de « notre histoire ».

Maintien de la grève en Guadeloupe

Face à une grève de plus de 97% de ses salariés ayant débuté le 27 juin dernier, le Crédit Agricole remettant en cause l’acquis sacré qu’est les 40% en Outre mer, a trainé devant le Tribunal de Grande Instance 17 salariés dont 15 représentants du personnel au Credit Agricole de Guadeloupe.
C’est la somme de 30 000 euros d’astreinte qui a été demandé par le Crédit Agricole pour chasser de son « espace vert » les quelques 97% du personnel en grève, tous syndicats confondus. Au terme de l’ordonnance judiciaire, c’est tout de même une obligation d’expulsion assortie de la somme de 500 euros d’astreinte par jour de retard qui a été ordonnée le 08 juillet 2016 par le Tribunal Grande Instance de Pointe de Pitre. Ce, avec le concours de la force publique.
La CGTG dénonce l’instrumentalisation de la justice à l’encontre des Travailleurs défendant leurs conditions salariales.
Car c’est désormais le nouveau dialogue social mis en place par le Patronat en Guadeloupe : Casser les garanties collectives des salariés, les pousser à bout dans leur dernier retranchement pour ensuite les poursuivre en justice afin d’obtenir de lourdes condamnations pour casser la grève. Et obtenir ainsi leurs soumissions.
Il s’agit de faire en sorte que les travailleurs de la Guadeloupe deviennent des salariés pauvres, sans défense et par voie de conséquence sans aucun droit.
Cela a le mérite d’être clair : Les travailleurs sont attaqués frontalement. Il leur faut s’organiser, résister et répondre.
La situation sociale de la Guadeloupe ne peut se permettre la fin de la prime de vie chère de 40%, dont tous les salariés bénéficient de façon directe sur le bulletin de paie ou de façon indirecte par le flux économique produit et le maintien de l’emploi qu’elle génère notamment dans les entreprises de services et de commerce.
Sans ces 40% de vie chère, des restaurants, des coiffeurs, des sociétés de prestation de service, des commerces péricliteront. Faute du flux financier des 40% tournant en Guadeloupe et concourant fortement à son développement économique, des centaines d’emplois seront détruit. L’effacement des 40% serait alors fortement préjudiciable pour notre Pays Guadeloupe. La CGTG est donc à sa place auprès des Travailleurs, dans la lutte, pour la préservation des 40% de vie chère en Guadeloupe.

jeudi 7 juillet 2016

Crédit immobilier 100% en ligne

Le Crédit Mutuel Arkéa (Bretagne, Sud ouest et Massif Central) viennent de lancer la possibilité de souscrire  un crédit immobilier 100% en ligne.

De la simulation, à la signature électronique, avec le questionnaire de santé et le téléchargement des justificatifs.

Une assistance téléphonique de 7h à 23h, 7 jours sur 7.

Cette nouvelle offre permet de simplifier le process et rendre une partie de la charge administrative au client.

Que fait le Crédit Agricole, alors que nous pouvons mettre en place les questionnaires médicaux en ligne mais que nous sommes encore en réflexion...

En attendant, nous continuons à faire de l'administratif pour nos dossiers habitats et perdre du temps plutôt que de faire des rdv commerciaux.

mardi 5 juillet 2016

Grève en Guadeloupe

97% des salariés en grève au Crédit Agricole de Guadeloupe !

Toutes les agences sont fermées ainsi que le Siège,

Le mouvement a commencé lundi 27 juin et il est toujours en cours au 5 juillet...

Au menu : Disparition de prime, Manque de personnel, non remplacement des retraités, beaucoup de CDD, Charge de travail.

Les négociations n'avancent pas ou peu...

Une belle solidarité entre salariés !

samedi 2 juillet 2016

Amende pour la Banque Postale 1.5 million d'euro

La Banque Postale a vendu ds fonds commun de placement  Progressio et Progressio 2006, à échéance de 2014 et 2015
Ces fonds comportaient une garantie à échéance à 100%.
En 2011, la bourse a chuté et certains clients ont demandé le remboursement, remboursement à perte car avant l'échéance.
L'AMF reproche de ne pas avoir suffisamment informé les clients sur la perte lors des vente avant échéance, un conseil inadapté, et l'impossibilité de fournir le suivi des services fournis.

Continuons à faire correctement notre travail et à conseiller nos clients pour éviter tous litiges.